- Éditeur DTP Entertainment AG
- Développeur Artematica
- Sortie initiale 13 avr. 2007
- Genre Aventure
La mode du Da Vinci Code continue de faire des émules... Après un jeu officiel tiré du film et un autre pas du tout, c'est au tour de Micro Application de se lancer dans la course des jeux d'aventure mélangeant action, suspense, spirituel et rituels. Avec une pointe de démoniaque et d'ésotérisme. Dans La Malédiction de Judas, vous incarnez un jeune reporter en danger de mort depuis que son oncle, agent secret au service du Vatican, s'est fait mystérieusement assassiner. Une sombre histoire de reliques et d'informations secrètes plane sur l'aventure, tandis que vous êtes catapulté avec d'autres co-héros dans des situations renversantes pleines de retournements.
Horreur et damnation ! Les méchants ne sont pas là pour rigoler.
La logique du point & click a encore frappé
La limite combinatoire
Une chambre à fouiller : en deux temps, trois mouvements, c'est fait !
Un jeu multijoueur tout seul
Quelques cinématiques rythment les chapitres, après de longs échanges entre les héros.
- Le nom d'emprunt du héros est "Daniel Brown" : l'humour est au rendez-vous
- Pas de censure dans le langage : ça jure et c'est tant mieux !
- Des tableaux richement décorés, plutôt nombreux et travaillés
- L'interactivité entre les personnages se limite à la division de l'aventure en 3
- Il faut trop souvent insister sur un objet du décor pour le dénicher
- Le bouton action effectif sur tout ce qui est cliquable
- L'affichage des objets à regarder par pression de la barre espace : trop facile
- La gestion du PDA : pas intuitive pour un sou
Après quelques heures d'aventure alambiquée, vous parvenez au bout de La Malédiction de Judas. C'est à dire à l'instant précis ou vous commencerez à jongler avec tous ces mystères avec pour principale motivation l'espoir de voir le jeu s'épaissir de mécaniques plus complexes. En regardant les embûches que vous avez évitées, les péripéties traversées, le langage familier adopté, vous êtes satisfait d'avoir déjoué les plans de la bande au vil commissaire. Mais c'est un arrière-goût d'incomplet, de trop facile, parfois même de tout à fait tordu qui reste en bouche. Etrangement, l'envoutement ne prend pas réellement, il aurait pourtant suffit de quelques pointes de gameplay plus fin, d'un scénario ne ressemblant pas tant à un yo-yo et d'énigmes plus interactives pour aboutir à un jeu d'aventure aux larges épaules.