Dino Grindis
Un Overwatch avec des dinos, ça vous dit ? Dans Exoprimal, vous décimez des nuées de raptors et autres tricératops en coop, avant de vous mesurer à une équipe adverse. Le tout en incarnant dix exosquelettes aux compétences variées : assaut, tank, soutien.
L'histoire
Le multi
Vous pouvez parfois débloquer un gros dino et croquer les joueurs rivaux en PvP.
C'est bien simple, après cinq partie d'affilée vous aurez à peine remarqué que les parcours imposés varient légèrement – le jeu vous demandant ici de partir à droite, là d'aller vers le port, ailleurs de faire un crochet. Mais toujours en traversant quelques zones identiques que vous reconnaîtrez fatalement, comme des escaliers ou une salle carrée avec un fossile de T-Rex. Quelques objectifs évoluent aussi à la marge, comme défendre une antenne, mais ça ne change rien au fait que vous affrontez généralement les trois mêmes types de dinos en boucle.
Le grind
Le prix des cosmétiques fait tiquer... Ce pack coûte le prix d'un jeu neuf.
Bien que vendu au prix fort, Exoprimal regorge de customisations à acheter. Vous voulez une skin ? C'est 4,99 €. Vous voulez essayer les exosquelettes Vigilant, Murasame ou Nimbus ? C'est 14,99 €. Sachant que le jeu coûte déjà 59,99 €, ça commence à piquer – surtout que le contenu est très pauvre, avec un seul et même niveau à sillonner pendant les cinq premières heures de jeu. L'impression de jouer à un free-to-play bardé de loot boxes et de cosmétiques payants fait mal, surtout vu la pauvreté et la répétitivité des niveaux. Comme si l'essentiel des développements étaient partis dans les DLC et pas dans le cœur du jeu : les environnements, les missions, les modes de jeu.
Pour qui ?
La répartition des points d'expérience est un peu violente au lancement. Pauvre Horus...
L'anecdote
Même avec beaucoup de dinos et d'explosions à l'écran, la ROG Ally encaisse bien.
- Le pitch à la Pacific Rim
- Les animations des dinos
- Les 10 exosquelettes que vous pouvez changer à tout moment, même en combat
- La répétitivité des missions, des environnements et des vagues de dinos
- Les DLC chers et innombrables : exosquelettes, skins, stickers...
- La répartition de l'XP au lancement : d'énormes disparités entre joueurs
- Le grind abusif pour améliorer ses armes
Avec son pitch idiot et sa réalisation soignée, Exoprimal partait avec un capital sympathie énorme. La paresse de son level design et le grind insupportable en font hélas un clone ultra répétitif d'Overwatch. À réserver aux fans de PvE et de PvP qui aiment les sessions multi courtes et défoulantes. Et qui ne sont pas rebutés par la multiplication de cosmétiques payantes dans un jeu vendu au prix fort.