- Éditeur Microsoft
- Développeur Epic Games
- Sortie initiale 17 nov. 2006
- Genres Action, Third Person Shooter
Le bruit de la tronçonneuse. Une gerbe de sang derrière un muret. Le crépitement des balles qui s'enfoncent dans les chairs. Quelques dents plantées dans le macadam. C'est un peu ça, Gears of War : des instantanés bien glauques, des flashs sanglants qui continuent d'éblouir, même une fois que la console est éteinte. Du brutal, du lourd, du clinquant, qui dessine les contours d'un jeu hors-norme, pas fin, pas exempt de défauts, mais sacrément impressionnant quand même.
Ce bouledogue au faciès couvert de cicatrices... c'est vous !
Le fils de Rambo et de Terminator
Moulé à l’ancienne
Parfois, vous pouvez déclencher une explosion salvatrice.
La bénédiction du multi
Ce colosse vous tue d'un coup quand il charge. Attirez-le près d'une zone où vous pourrez le tuer.
- La réalisation, l'ambiance extraodinaire
- La brutalité excessive, vraiment excitante
- Vraiment tactique, surtout en multijoueur
- Beaucoup trop court
- IA vraiment perfectible
En toute objectivité, Gears of War est une expérience traumatisante qui place la barre très haut. En termes de réalisation, puisque c'est le plus beau jeu à ce jour, toutes consoles confondues ; le tout sans ralentissements, même en écran splitté. En termes d'ambiance aussi, l'atmosphère déprimante de ces ruines envahies par les Locustes renvoyant aux plus belles réussites et distillant, entre deux affrontements sauvages, quelques bribes de nostalgie et de mélancolie, le regret d'un monde qui a basculé dans l'horreur. En termes de brutalité surtout, les bruitages, les dialogues, les animations, imposant un style barbare et sauvage qui excite tout en faisant froid dans le dos. Reste que le background du jeu est très mal exploité, de nombreuses questions restant sans réponses : l'origine des Locustes, le père de Marcus… le scénario explore des pistes puis les laisse en chantier. Mais c'est surtout la montée en puissance de certains passages puis une retombée brutale à un niveau médiocre qui laisse un arrière-goût particulièrement amer : l'attente du véhicule, puis son pilotage désastreux, l'exploration stressante des sous-sols, qui devient inutile suite à un rebondissement absurde, ou le combat final, qui arrive beaucoup trop tôt tout en étant franchement pénible, sont terriblement frustrants. Des défauts qui prennent une importance dramatique pour un jeu de ce calibre, tellement mis en avant par le constructeur qu'il aurait dû être encore meilleur.