L'hommage à Zelda
Vous avez sûrement oublié mais le tout premier The Legend of Zelda de 1986 était une purge. Vous mourriez en boucle, les ennemis dévoraient vos trois cœurs de départ comme un affamé son McDo, et vous pouviez même rater la première arme du jeu en ne prenant pas le bon chemin. 35 ans après, Tunic fait pareil.
L'histoire
Le principe
La roulade vous rend invincible mais est comme par hasard un poil trop lente.
Tunic est avant tout un RPG, et un RPG qui cache bien son jeu. En explorant les différents environnements, librement d'ailleurs, vous allez trouver des bidules qui vous seront expliqués en hiéroglyphe. Pas du tout expliqués donc, et qu'il va falloir mettre de côté en attendant de comprendre comment ils fonctionnent. Bon, pour les clefs encore... le jeu ne pousse pas le vice jusqu'à en faire des potions de soin, mais vous avez intérêt à ramasser les pages du manuel et à les étudier attentivement pour ne pas passer à côté d'un gros pan RPG du jeu (comme un célèbre streamer Twitch français).
La difficulté
Le petit renard bleu, c'est votre dépouille ; pensez à leveler avant de provoquer votre bourreau.
Et puis il y a la deuxième difficulté : le jeu ne vous dit rien. Ni où aller, sans aucun gros marqueur sur la carte comme dans un jeu Ubisoft – tout au plus vous pouvez dézoomer grâce à des longues-vues planquées pour repérer les environs. Ni quoi faire : à vous de comprendre qu'il faut activer des diapasons géants pour ouvrir des machins qui vous donneront d'autres trucs. Excitant au début, parfois frustrant quand vous arrivez dans une zone qui réclame manifestement une lampe, ou un grappin, que vous n'avez pas encore trouvés – et que vous ne savez absolument pas où chercher.
Pour qui ?
Après tout un niveau dans le noir complet, la délivrance. Les effets de lumière sont bluffants.
L'anecdote
Cette page cryptique explique comment améliorer ses stats.
- C'est choupi
- Rien n'est vraiment expliqué
- L'exploration
- Les boss
- La difficulté tape et pas qu'un peu
Vous aimez les jeux difficiles, ceux qui vous balancent une bonne droite dans les dents avant de taper votre cadavre comme Hulk avec Loki ? Parfait, Tunic est fait pour vous. La maniabilité hyper nerveuse, les déplacements très rapides, les esquives un poil trop lentes, les ennemis aux attaques bien lisibles et qui font mal, très mal, quand ils vous touchent... Tous les ingrédients sont là pour vous inciter à taper juste un coup de plus, juste un coup de trop. Celui qui vous fait repartir tout nu et les fesses bien rouges au dernier point de sauvegarde.