Blazko le barjo n'a pas fini le boulot
- Éditeur Bethesda
- Développeur Machine Games
- Sortie initiale 27 oct. 2017
- Genre First Person Shooter
Trois ans après près un New Order nerveux et bienvenu, Machine Games et Bethesda remettent le couvert avec Wolfenstein II : The New Colossus. Comme le bruit sourd du marteau sur le métal chauffé à blanc, Wolfenstein tape fort et nous démontre une nouvelle fois que le FPS n'est pas si stupide. Humour politique, références historiques et dézinguage de nazis s'allient parfaitement dans ce nouvel opus.
L'histoire
Une fois le point sur la situation fait, vous n'avez d'autre choix que d'aller à la rencontre d'autres cellules resistantes pour coordonner vos attaques vers les hauts dignitaires du régime étranger. Cela vous mènera tout droit dans un New York dévasté par une attaque nucléaire faire un high five aux Black Panthers et en ramener quelques-uns à bord du sous-marin. Le reste du scénario n'a pas grand intérêt, chaque lieu d'action étant une excuse pour aller rechercher un artefact ou planter une bombe en territoire ennemi. Roswell, par exemple, douce petite ville américaine, semble vivre paisiblement l'arrivée des nazis dans ses rues tout en ignorant ce qui se passe sous terre dans une base secrète que vous ferez exploser, non sans un certain plaisir sadique...
Le principe
Ich bin ein Americain
C'est globalement le sentiment que vous tirez de Wolfenstein II : les idées sont là, le potentiel est là, mais tout semble abordé en surface. Les niveaux donnent une impression de grandeur mais vous ne les apercevez que par le petit bout de la lorgnette. Pire encore, alors que voyager sur la lune dans le premier était jouissif mais trop court, la mission sur Vénus dans ce deuxième opus est plus frustrante que jamais : la base nazie aurait pu se situer dans le désert du Nevada que ça n'aurait rien changé. Bin alors Blazkovicz, on se la joue petit bras ?
Pour qui ?
GRÖßE KÄRNÄGE !
L'anecdote
Il y en a un qui n'a pas digéré son petit dej
- Ca défonce quand même pas mal !
- L'humour omniprésent, bien dosé, sans mauvais goût
- Les super engins nazis : du bons gros métal
- Le doublage français, avec de doubleur de Bruce Willis en prime !
- Trop court, on dirait qu'il manque des bouts
- Vénus, complètement sous-exploitée
- Globalement petit bras, quand même
On y était presque ! Wolfenstein II : The New Colossus concentre tous les éléments de la surenchère, en s'appuyant sur les fondation d'acier de son éminent grand frère. Et pourtant, il lui manque ce petit truc en plus pour défoncer la baraque. Dans votre bouche reste un sale goût d'inachevé : des niveaux trop courts, des armes sous-exploitées, des capacités anecdotiques... Le mythe des méga structures nazies et des bases secrète est pourtant bien présent, mais sans jamais ne faire autre chose que d'en abîmer légèrement la surface. En une grosse douzaine d'heures vous bouclez l'aventure en vous demandant si certains niveaux n'ont pas été rabotés à la hache au dernier moment par Bethesda... Blazko, on compte sur toi pour le prochain !