- Éditeur Atari
- Développeur Reflections
- Sortie initiale 17 mars 2006
- Genre Action
Pour peu que vous aimiez les années 70, les pattes d'éph, les belles caisses, les jolies filles, les vieux calibres et la grosse pomme, ce Driver Parallel Lines va vous scotcher comme un insecte à un attrape-mouches. Cette suite renoue avec les racines de la saga en se concentrant sur les courses-poursuites et en offrant une liberté d'action monstrueuse, digne de son concurrent le plus célèbre. Rajoutez une histoire excellente ainsi qu'une belle surprise à la moitié du jeu et vous obtenez un titre qui éclipse instantanément ses prédécesseurs.
La profondeur d'affichage est énorme et la vitesse excellente.
Une claque sur chaque joue
La fin de l’innocence
Préparez-vous à de gros changements dans les années 2000 !
Classique mais efficace
Vous pouvez tuner votre voiture comme vous le voulez !
- Une réalisation léchée
- Deux ambiances excellentes, les années 70 et les années 2000
- Un héro consistant et un scénario bien mené
- Le timing trop serré de certaines missions va vous rendre fou
Mais ce qui fait vraiment plaisir dans Driver Parallel Lines, c'est l'attention portée au confort du joueur. Si vous ratez une épreuve, vous disposez de cinq secondes pour la recommencer ; sinon, libre à vous de tracer votre route. Le système de visée s'avère redoutable, avec un lock automatique et une visée libre parfaitement calibrée, lors des rares missions où vous quittez votre caisse. Et en moto, vous ne faites pas de soleil à la moindre collision ; il faut vraiment y aller comme un buffle pour se retrouver à quatre pattes, à extirper ses molaires du bitume. Dans le même ordre d'idée, le jeu sauvegarde vos bagnoles lors de votre séjour en prison, de sorte que vous ne perdez pas tout. Sympa, même si les armes et les voitures des années 2000 gagnent nettement en puissance. Du coup, il ne reste guère qu'un gros défaut capable de gâcher le plaisir de la conduite : avec ses rues étroites et sa circulation beaucoup trop chargée, New-York ne facilite pas les courses-poursuites. Vous allez suer comme un gros porc lors de certaines missions, au risque de piquer de sérieuses crises de nerf. Comme dans le premier volet en somme, mais c'est un héritage dont les joueurs peu aguerris se seraient sans doute bien passé.