Difficile pour Nintendo de conserver l'enthousiasme des joueurs après le dernier E3. Sony et Microsoft ont joué les gros bras avec les caractéristiques de leurs consoles next-gen, tandis que Nintendo ne s'est pas mouillé, se contenant de divulguer quelques vagues informations. Mais avant que ces objets ne détrônent nos consoles de salon actuelles, il nous reste un peu moins de six mois pour profiter pleinement de la génération actuelle. Pleins feux sur les futurs hits Gamecube et les incontournables de la NDS.
Quand je regarde Shadust jouer, ça me fait vibrer
L'après Gamecube est (déjà) proche
Idem pour la fameuse Revolution, qui pourtant a défrayé la chronique quelques jours avant le salon avec ses vraies-fausses révélations en images... pour finalement ne découvrir que le style du boîtier et très peu d'infos sur les caractéristiques. De même pour les jeux, au final, aucune icône représentative de la next-gen de Nintendo. Pour les membres de la presse francophone ayant délibérément choisi de prendre des vacances au lieu de se rendre à l'E3, Nintendo a eu la bonté de les accueillir quelques jours dans un espace dédié à la présentation du catalogue Gamecube et NDS des prochains mois à venir. Coup de zoom sur ceux qui ont retenu notre attention...
Twilight Princess, la reine de l'événement
La star du salon, c'est lui. Un visage d'ado, de grands yeux bleu, une bouche de jeune fille...
Link a mûrit et le voilà jeune homme, prêt à affronter tous les dangers. Les quelques énigmes du donjon jouable sont classiques, proche de celles de la série : trouver des clés, dissimulées dans des salles, avancer et atteindre le boss. Un autre niveau jouable présente des caractéristiques intéressantes : dans la pleine d'Hyrule, Link est en proie avec des ennemis chevauchant de gros quadrupèdes poilus. Sur le dos d'Epona, il lui faut venir à bout de cette armée. Ca prend un certain temps, on négocie la vitesse du galop comme dans Ocarina Of Time et on élimine les ennemis un à un.
Ces quelques dizaines de minutes de jeu nous auront laissé une impression étrange, comme un air de déjà vu, en dépit de toute l'attente créée autour de Twilight Princess. Mais restons modérés et attendons une version plus longuement jouable.
La deuxième bonne surprise GC : killer7
Ne cherchez pas à comprendre, tirez!
Medal of Deshonor
Que c'est laid!
Mario par-ci, Mario par-là...
DDRM
Deux possibilités au choix : soit les mini-jeux présentés dans cette version de Mario Party 7 sont parmi les moins réussis, soit le jeu en lui-même souffre d'un manque total de renouveau. Il semblerait que la série s'essouffle, ce qui semble compréhensible, étant donné qu'il s'agit de la quatrième version du concept pour la Gamecube. On notera cependant le souci d'organisation qui laisse apparaître des menus plus clairs et plus rapides d'accès que dans les précédents opus. Le jeu peut débuter très rapidement, ce qui est déjà une bonne chose.
Vous reprendrez bien un peu de Mario ?
Super Mario Strikers
Déjà plus sympathique que les trois précédents, voilà au moins une bonne idée avec Super Mario Strikers. Avec un look très cartoon et des effets exagérés, jouer à quatre à ce jeu de foot c'est assurément passer un bon moment. A la manière d'un Sega Soccer Slam, les coups spéciaux sont de la partie, sur un terrain au final assez peu réaliste. Mais qu'importe, puisque le but est de s'amuser, et Mario Strikers remplit son contrat.
La star du salon après Zelda : Mario Kart DS
Une deuxième vie pour Mario Kart 64
Le Mario : quand il y en a plus, il y en a encore...
Le RPG Mario & Luigi qui a fait le bonheur des possesseurs de GBA revient sur NDS. Deux fois plus d'écrans, donc deux fois plus de personnages : on passe à quatre persos à diriger, Mario & Luigi et leurs versions 'baby'. Pour être franc, cela va compliquer les choses. Et compliquer les combinaisons, synchronisations et autres enchaînements, est-ce réellement le chemin vers uns stratégie plus fine ? Peut-être pas, mais on peut se diriger vers un RPG plus étendu. Reste à prouver ici l'utilité de l'écran tactile.
Donne la papatte !
Il est où le toutou?
Et le reste des jeux NDS
Un autre titre tout aussi original vous glissera dans la peau d'un médecin confronté à des opérations chirurgicales des plus délicates. Dans Trauma Center, vous devrez donc extraire des appendices, effectuer des pontages, en bref sauver des vies. Pour le coup la zone tactile est largement mise à contribution, puisque les interventions se font directement sur les organes représentés à l'écran.
Enfin, débarqueront sur DS toute une tripotée de jeux d'adresse à l'intérêt assez variable, mais clairement destinés à être distribués à un prix assez attractif. Remarquons Electroplankton, complètement déconnecté de la réalité. Plus une expérience qu'un jeu, il offre la possibilité de créer des harmonies sonores en faisant rebondir des tétards sur des feuilles musicales. Dit comme ça ce n'est pas très glamour, mais ce jeu dégage une aura qui plaira tout particulièrement aux amateurs d'ambiances zen.
Terminons par quelques surprises. Les bonnes, ce sont Viewtiful Joe DS et Another Code, dont nous reparlerons bientôt. Les mauvaises ce sont GoldenEye : Rogue Agent et Splinter Cell: Chaos Theory tous deux sur DS. Le premier pâtit d'une maniabilité désolante, tandis que le second souffre d'un léger traumatisme : pixellisé, 5 images secondes... mais à ce niveau, on ne parle plus de jeu.