- Éditeur Electronic Arts
- Développeur Maxis
- Sortie initiale 19 oct. 2006
- Genres Gestion, Simulation
La saga des Sims est non seulement réputée pour son plaisir de jeu inégalé dans le domaine de la gestion d'individus, mais également pour sa forte propension à proposer des extensions à toutes les sauces. Les Sims 2 : Animaux & Cie arrive tout naturellement dans la vie de nos chers Sims, puisqu'il s'agit ici de gérer en sus de votre famille une armada d'animaux de compagnie, capables de se reproduire et même d'aller travailler...
Extension ou nouveau jeu ?
"Ouh, c'est mon Kiki à sa tata ça !"
Ah, le doux monde animal où règne bonne ambiance et indifférence... Au vu de cette présentation multi-support, c'est sur PC et Nintendo DS que Les Sims 2 : Animaux & Cie semblent le plus entraînant, au regard des versions PS2 et PSP moins convaincantes.
Dans sa version PC, ce disque additionnel se greffe à votre partie qui se trouve enrichie de nouveaux participants. Votre famille Durand est fantastique. Les parents sont à la retraite depuis longtemps, les enfants ont fait carrière, ils habitent dans un palace mais... quelque chose manque. Franck, votre aîné, décroche le téléphone et découvre une nouvelle entrée dans la liste des correspondants : le centre d'adoption. Pardi, mais c'est bien sûr ! Et voilà que quelques instants plus tard, la fourrière dépose devant votre porte un magnifique croisement de bulldog/teckel, avec lequel il vous faudra tisser des liens solides. Pendant ce temps, Judith, votre cadette, s'est rendue au "Pet Store" d'où elle a ramené un magnifique chaton gris argenté. Vous voilà avec du travail en plus. Et encore, Rose, la grand-mère, vient de faire l'acquisition d'un perroquet. Comme elle radote, ce sera facile de le faire parler !
Dans sa version PC, ce disque additionnel se greffe à votre partie qui se trouve enrichie de nouveaux participants. Votre famille Durand est fantastique. Les parents sont à la retraite depuis longtemps, les enfants ont fait carrière, ils habitent dans un palace mais... quelque chose manque. Franck, votre aîné, décroche le téléphone et découvre une nouvelle entrée dans la liste des correspondants : le centre d'adoption. Pardi, mais c'est bien sûr ! Et voilà que quelques instants plus tard, la fourrière dépose devant votre porte un magnifique croisement de bulldog/teckel, avec lequel il vous faudra tisser des liens solides. Pendant ce temps, Judith, votre cadette, s'est rendue au "Pet Store" d'où elle a ramené un magnifique chaton gris argenté. Vous voilà avec du travail en plus. Et encore, Rose, la grand-mère, vient de faire l'acquisition d'un perroquet. Comme elle radote, ce sera facile de le faire parler !
Un jeu qui vise un segment de niche
Votre animal tient à se faire remarquer. Et fait son trou dès votre arrivée.
Très vite, les nouveaux compagnons s'habituent à votre présence. Et à votre maison. Le chien Médor a déjà repéré le jardin et y enterre ses os, le chat Kitty profite du cuir de votre canapé pour aiguiser ses griffes... Il est temps de prendre leur éducation en main. Chaque nouveau pensionnaire est affublé de besoins et de préférences, générées par un système astrologique identique aux Sims. Du coup, des affinités se créent avec les individus, et leurs personnalités engendrent des actions. Médor étant particulièrement joueur, il adore imiter son maître. Ce jeu lui vaudra de devenir un célèbre chien comédien. Paraîtrait-il que durant les phases de tests, nombreux sont les joueurs qui utilisaient les animaux pour rapporter l'argent nécessaire à la vie du foyer, permettant à leurs maîtres de se la couler douce. Heureusement ce n'est qu'un jeu vidéo.
La PS2 mise au chenil ?
Pas bien jolie et un peu bêbete, la version PS2 est aussi attrayante que des croquettes au boeuf.
Si la relation créée entre les Sims et leurs animaux prend une forte importance sur PC, amenant même les personnages à s'entraider dans leurs activités, la version PS2 ne semble pas si fine. Nous avons pu observer des activités similaires, mais maintes fois simplifiées, de sortes que l'on se rapproche de la gadgetisation de l'animal. Les magasins dédiés aux animaux sont nombreux et permettent d'affubler de toutes sortes d'accessoires plus ou moins ridicules. Quant à la création de l'animal, il faudra se contenter de présélections de stéréotypes, à la différence de la version PC : cette dernière permet de passer des heures à créer et peaufiner chaque animal afin de le rendre unique ; les couches de poils, de couleurs et tous les détails morphologiques modifiables à souhait vous autorisent la reproduction exacte de votre toutou. Sans compter toutes les races de chats et de chiens fidèlement reproduites – Maxis précise que les deux dernières semaines de développement ont mobilisé tous les game designers pour créer les modèles de races, c'est dire si l'éditeur des Sims est précis.
Une version NDS qui a du chien
Quels veinards ces deux monochromes d'être bichonnés par une vétérinaire si sexy !
Sans avoir pu essayer la version PSP qui, nous dit-on, sera proche de la version PS2, la version Nintendo DS se révèle originale dans sa réalisation. Vous êtes vétérinaire, votre cabinet se trouve dans votre maison et à vous d'avoir suffisamment bonne réputation pour attirer des clients à la pelle. Du coup, à vous gloire et fortune, votre maisonnette deviendra palace à coup sûr. Passons sur l'organisation sommaire de la maison, car le fun vient du métier de vétérinaire en lui-même. Découpé en mini-jeux, il s'agit de traiter au cas par cas chaque pathologie détectée. Si l'animal a la pâte cassée, un mini-jeu se déclenche après votre diagnostic, au cours duquel vous devez le soigner. C'est ainsi qu'un mini-jeu de chirurgie sera disponible par exemple, mais sans aller jusqu'à Trauma Center. Bien souvent, il s'agit d'aider le maître à dresser son animal, donc en l'entraînant à divers exercices, un peu à la Nintendogs. Essayez de faire chantez votre chien par exemple, il faut du rythme et tout cela se gère sur l'écran tactile. Côté multijoueur, l'utilisation du Wi-Fi se limitera à échanger des objets, il n'y aura pas de parties multi à prévoir, dommage.