Dire que Bayonetta est attendu au tournant relève de l'euphémisme. Hideki Kamiya : un nom qu'il vous faut retenir si ce n'est pas déjà fait. Quand l'homme orchestre de Devil May Cry, Viewtiful Joe et Okami chamboule le beat-them-all 3D, il y a franchement de quoi être tout émoustillé. Surtout quand la plus sexy des sorcières jamais créées est au cœur des combats. Retour sur la grosse surprise de ce début d'année 2010.
Depuis leur création en 1932, les célèbres jouets danois ont adapté des dizaines d'univers. Spiderman, Batman, Bob L'Eponge : la liste est longue et n'est pas prête de s'arrêter au vu du succès rencontré. Même le Prince de Perse a droit à sa version 'légoisée'. L'industrie vidéo ludique n'échappe évidemment pas à la déferlante LEGO, et tandis que le plus connu des sorciers d'Hogwarts est en passe d'être lui aussi adapté, c'est Indiana Jones qui revient pour de nouvelles aventures. Le Royaume du Crâne de Cristal est-il aussi plat en jeu LEGO qu'en film ? Le verdict sans plus attendre.
Vous avez entendu parler de Baldur's Gate ? Considéré comme le meilleur jeu de rôle PC, le pauvre n'avait jamais eu de réel successeur. Autant dire que quand Dragon Age : Origins a pointé le nez pour prendre la relève, l'attente autour de ce titre est devenue fébrile. Un peu trop peut-être : inutile de faire durer le suspens, Dragon Age : Origins n'a malheureusement pas la carrure de son aîné. Ne lui crachons pas dessus pour autant : c'est malgré tout un excellent jeu de rôle à l'ancienne, un titre à savourer en solo tout seul chez soi. Comme au bon vieux temps, avant l'invention du MMORPG.
A croire qu'une malédiction lévite en permanence sur le microcosme des licences de jeu vidéo. Si les films ont le mérite d'être relativement bon (surtout les deux premiers) cet arc narratif, justement entre Saw 1 et 2, fait partie des pires entreprises jouables auxquelles j'ai eu le plaisir d'y passer quelques heures. En même temps il fallait le voir, enfin le Saw, pour le considérer.
La guerre, ça rapporte. Surtout lorsqu'elle est virtuelle. 55 millions de ventes, c'est le score ahurissant obtenu par la série Call of Duty. C'est à dire plus de 2 milliards d'euros de bénéfices. Le sixième volet de la série, Call of Duty : Modern Warfare 2, vient d'ailleurs de battre le record du jeu le plus rapidement écoulé auparavant détenu par GTA 4. Une fois la manette en main, il est facile de comprendre le pourquoi d'un tel succès. Activision et Infinity Ward ont une fois de plus produit un véritable blockbuster hollywoodien dont vous êtes le héros.
Si vous n'avez pas entendu parler de Modern Warfare 2 durant ces dernières semaines sachez qu'il n'y a que deux raisons possibles. Vous n'auriez pas dû déménager sur la banquise ni revendre tous vos appareils de communication (Tamtam y compris). En effet, la monstrueuse machine lancée par le service marketing de l'éditeur a fait plus que son travail. Un buzz croissant, et ce depuis fort longtemps, augmente la pression devant les étals des vendeurs contraints de vendre avant la date fixée toujours par ce vil éditeur. Mais et le jeu dans tout ça ? Quelques trailers qui semblent tirés de films d'action suffisent à rendre le monde fou ? Sommes nous face à un blockbuster ou un bon jeu ? Car après tout, Call of Duty 6 n'est que la suite d'un FPS ultra scripté dont la série commence à dater. Seulement l'expérience joue sa carte et nous sommes face à un épisode des plus matures et réussis.