Si Capcom a su créer des jeux de tirs à la troisième personne assez réussis (Lost Planet en tête), il leur arrive également de sous-traiter. C'est d'ailleurs le cas de Dark Void dont le développement a été confié au jeune studio Airtight Games. Le titre semble original sur le papier. Jugez plutôt : une ambiance rétro-futuriste, des combats a priori dynamiques... Bref, pas de quoi s'ennuyer. Et pourtant, si. Explications.
Tri-Ace n'est pas à la fête sur cette génération de consoles. Entre Infinite Undiscovery et Star Ocean : The Last Hope, il y avait de quoi s'inquiéter quant au savoir faire du studio sur les supports de salons actuels. Baptisé End of Eternity au Japon, Resonance of Fate marque un tournant pour le studio japonais : faisant habituellement confiance à Square-Enix pour ce qui est de l'édition, tri-Ace a cette fois-ci fait appel à SEGA qui serait "plus ouvert à l'originalité" (Takayuki Suguro, président du studio). Changement payant ?
Les Dragon Ball se suivent et se ressemblent : avec Dragon Ball : Raging Blast marque les retrouvailles de la saga avec les consoles nouvelle génération, après une première incursion franchement ratée. Combats plus spectaculaires, arènes plus vastes, personnages plus nombreux, on sent que les équipes se sont données les moyens de convaincre les fans. Reste que la concurrence a placé la barre assez haut en matière d'adaptation des dessins animés sur consoles de salon et que du coup, Raging Blast perd un peu de sa superbe.
Quel effet ça fait de tout détruire ? C'est la question très judicieuse que pose Darksiders en vous donnant la possibilité d'incarner WAR, un des quatre Cavaliers de l'Apocalypse. Evidemment, avec un nom pareil, il n'est pas vraiment question de faire la vaisselle ; mais plutôt de tout ravager, façon Attila puissance mille. Le combat commence sur Terre et se finit plutôt mal, dans la trahison et la mise à l'épreuve... De quoi alimenter la colère de WAR, avec une violence si incroyable qu'elle va vous scotcher au pad pour une grosse vingtaine d'heures, minimum.
Sega débarque sur le devant de la scène en s'inspirant, semble t'il, de Mario Kart. La comparaison avec un titre autre que celui de l'ennemi juré des parents de SONIC est difficile car il y a peu de concurrents dans le domaine et qu'ici aussi les personnages phares de la marque sont de la partie. Sachez qu'il faut maintenant compter avec Sonic & SEGA All-Stars Racing! Vous pouvez incarner les héros connus depuis la Master System dans des courses de Kart à la hauteur de ... qui vous savez et peut être mieux encore.
Tim Schafer, vous connaissez ? Ce doux dingue est à l'origine de quelques jeux mythiques, toujours situés dans des univers un peu barges. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que son dernier bébé est de la même trempe : univers heavy metal post apocalyptique, dialogues crus, tendances sado-maso, explosions d'hémoglobine et bande son léchée, on se croirait presque dans un film de Tim Burton, en plus nerveux. Vous êtes prévenus : si votre truc c'est plutôt les hérissons bleus ou les champignons magiques, Brütal Legend risque de vous traumatiser à vie.