Les FPS solo sortis ces derniers mois ont globalement délaissé l'héritage "bourrin" de leurs ancêtres Doom, Duke Nukem 3D ou Quake. Ainsi, Crytek a surtout voulu offrir une vitrine technologique en développant Crysis et Crysis Warhead. Ubisoft a tenté de lui emboîter le pas avec Far Cry 2. De son côté, GSC Gameworld a proposé une ouverture vers les RPG avec S.T.A.L.K.E.R. et sa préquelle tandis que Infinity Ward privilégiait l'immersion grand spectacle pour Call of Duty 4. Pourtant, The Farm 51 a décidé de revenir aux sources en proposant, avec NecroVisioN, de l'action pure et dure qui n'est pas sans rappeler le gameplay des pionniers du genre.
Quatre ans après le monumental Resident Evil 4, Capcom dévoile enfin le dernier né de sa célèbre saga horrifique. Une saga qui depuis cet épisode n'a plus grand chose à voir avec le survival horror des débuts. De l'action, encore de l'action, toujours de l'action : Resident Evil 5 fait plus que jamais dans la surenchère visuelle. Le gameplay, lui, accuse terriblement le poids des années comme notre preview l'avait laissée entendre. Une combinaison bancale qui peut évidemment rebuter. Reste à voir dans tout ça si la trame scénaristique est à la hauteur des attentes... Le verdict dans les lignes qui suivent.
Nick Park est le grand spécialiste des films d'animation à base de pâte à modeler. Les plus célèbres d'entre eux mettent en scène les aventures rocambolesques de Wallace, un inventeur génial amateur de crackers et de fromage, et de Gromit, son chien muet mais intelligent. Après les essais infructueux de Bam! Entertainment et de Frontier Development, c'est maintenant au tour de Telltale Games de tenter une incursion dans le monde du jeu vidéo. Cette fois, c'est sous la forme d'un point & click disponible uniquement en téléchargement, Fright of the Bumble Bees, que reviennent les deux compères, bien décidés à vous montrer l'étendue de leur talent...
Action, horreur et bullet time, c'est le cocktail détonnant de F.E.A.R. 2 : Project Origin, la suite d'un excellent jeu de tir en vue subjective. Les développeurs ont gardé l'ambiance glauque, les hallucinations, les clins d'œil aux films d'épouvante japonais, tout en cherchant à gommer les défauts du premier épisode. Vous vous perdiez tout le temps dans le premier F.E.A.R. ? Ce n'est plus possible dans sa suite. Vous trouviez le jeu trop dur ? Celui-là vous paraîtra beaucoup plus facile. Vous ne compreniez rien à l'histoire ? Ici, les pouvoirs paranormaux sont expliqués très tôt dans l'aventure. Que du bon à priori sauf qu'à force de simplifier, les développeurs ont peut-être perdu ce qui faisait le charme de F.E.A.R..
Beaucoup de jeux japonais restent inconnus de la plupart des joueurs occidentaux. Seuls quelques uns, les plus courageux, s'aventurent sur le chemin de l'import. Heureusement, DHM Interactive a eu la bonne idée d'éditer certaines de ces perles sur le continent européen. C'est ainsi qu'A-Train, véritable série phare au pays du Soleil Levant, arrive sur son petit nuage et tente de faire ses preuves face à un tout nouveau public aux exigences complètement différentes. L'atterrissage risque d'être un peu brutal.
Rappelez-vous. C'était au début des années 90 et vous aviez encore vos barbelés sur les dents. Vous les dévoiliez dans un large sourire dès que vous approchiez de la borne d'arcade Street Fighter 2 du troquet du coin. "Oui maman, promis, seulement deux ou trois parties !". C'était juste après la fin des cours, avant de rentrer faire vos devoirs. Aujourd'hui, après toutes ces années, vous avez les dents bien droites, mais pourtant, c'est exactement le même sourire d'enfant qui se dessine sur vos lèvres lorsque vous pressez le bouton power de votre console. Le DVD de Street Fighter 4 se met à tourner dans le lecteur. L'attente a été longue, mais le maître est de retour...