S'il est un genre qui ne connaît pas la crise, c'est bien celui du point & click. Depuis les premiers pas de Guybrush Threepwood dans The secret of Monkey Island, puis de Georges Stobbart dans Les chevaliers de Baphomet, les émules se sont succédés à un rythme qui n'a jamais failli. C'est maintenant au tour de Crimson Cow de reprendre le flambeau de LucasFilm Games en vous présentant Mona, l'héroïne de A Vampyre Story, le premier épisode d'une trilogie qui va devoir montrer les crocs pour s'imposer...
Que les mères de famille commencent à se faire du mouron pour leurs ados, car Jimmy Hopkins est de retour pour gangréner cette fois-ci l'appareil qui sera bientôt encore plus répandu que la télévision dans les foyers : le PC. Après Canis Canem Edit sur PS2, Rockstar Games a porté sa licence sur Xbox 360 en changeant de nom au passage, optant pour Bully : Scolarship edition. Et c'est sous ce même nom sur PC que désormais le studio américain a décidé de conter les frasques de son adolescent rebelle au sein de la célèbre Bullworth Academy. A partir d'ici vous êtes prévenus, si les lance-pierres et autres boules puantes sont conseillés, oubliez vos classeurs et vos cartables, car à la Bullworth Academy l'absentéisme est roi.
Après un Spiderman 3 très moyen l'an passé, Treyarch remet le couvert avec une nouvelle aventure de l'homme-araignée. Faute de long-métrage cette année, c'est une histoire originale contant le destin d'un héros torturé entre le Bien et le Mal qui vous est proposée ici. Quelle sera sa destinée ?
L'arrivée d'un nouveau Tomb Raider est toujours un évènement, qui plus est lorsque les épisodes précédents ont fait preuve d'autant de qualités. Star parmi les stars, Lara Croft revient vous entrainer dans une aventure encore une fois exotique, magnifiquement emballée et quasiment sans défauts. Tomb Raider Underworld est un jeu à tel point propre sur lui que vous auriez presque envie d'avouer à son héroïne : "Ta perfection m'étouffe !". Mais rien n'y fait, succomber à ses charmes, même pour quelques petites heures, est un plaisir si doux qu'aucun joueur ne pourra raisonnablement refuser cette nouvelle invitation au voyage.
Certains jeux prennent le risque d'innover, de s'aventurer dans un genre inédit ou de tester un gameplay original. Et d'autres se contentent de piller sans vergogne un système de jeu classique mais éprouvé. C'est ce que fait King's Bounty : The Legend en reprenant sans sourciller tout ce qui a fait le succès des Heores of Might & Magic, et notamment du cinquième volet. Un crime de lèse-majesté ? Pas vraiment, tant l'élève se rapproche du maître. Fort d'un character design vraiment soigné et de quelques innovations tout de même, King's Bounty : The Legend se pose là. Juste à côté du maître, au même niveau.
Issu du PC, le FPS est un genre qui depuis plusieurs années maintenant a le vent en poupe sur consoles de salon. Tous les ans, des dizaines de titres tous supports confondus pullulent sur le marché. Des jeux qui, bien trop souvent, proposent des univers militaires vus et revus. Jusqu'à un certain Mirror's Edge. Le titre de DICE se paie le luxe de créer un nouveau genre en mariant le gameplay d'un jeu de plate-forme à celui d'un FPS, rien que ça. Un pari risqué mais payant.