Mad World
- Éditeur Nintendo
- Développeur Ambrella
- Sortie initiale 22 janv. 2016
- Genre Beat'em All
Sorti l'année dernière sous la forme d'un free-to-play, Pokémon Rumble World arrive désormais en boutique pour une trentaine d'euros. Mais vaut-il le coup pour autant ? Rien n'est moins sûr...
Le principe
Côté gameplay, le jeu pâtit également de ses origines. Un village sert d'interface vous permettant d'acheter divers objets ou de vaquer à des occupations annexes, tandis que vous débloquez les niveaux en achetant des montgolfières. Hélas, certaines destinations impliquent une part de hasard, et il n'est pas rare de devoir s'y reprendre à plusieurs fois pour accéder à une zone spécifique. Typiquement le genre de choix inhérent aux free-to-play et que l'on aurait aimé voir absents de cette version payante.
Ajoutez à cela un gameplay particulièrement simpliste (la plupart du temps, vous n'aurez qu'à matraquer une touche), et vous obtenez un titre pour le moins étrange. En effet, cette version payante vous permettant d'utiliser des Poké Diamants à l'infini (ils sont d'ordinaire payants ou offerts avec parcimonie), la progression dans l'aventure s'en retrouve impactée, et l'intérêt devient assez relatif au fil des heures.
Pour qui ?
Le design du jeu n'est pas vraiment engageant.
L'anecdote
Vous capturez les monstres en les ramassant et en les rappportant au Roi.
- Honnêtement, on ne voit pas trop...
- Un gameplay simpliste au possible
- L'abandon du modèle économique accentue d'autant plus la répétitivité de la chose
- Un univers et une direction artistique loin d'être attirants
- La 3D, étonnamment absente de certains plans...
- Aucune remise en question du modèle (StreetPass, etc.)
Pokémon Rumble World est surtout la preuve que le free-to-play reste un modèle économique bancal, qui impacte beaucoup trop les systèmes de jeu et de progression. Libéré de ses impératifs mercantiles, Pokémon Rumble World n'en reste pas moins un titre tout ce qu'il y a de plus anecdotique. Pour une série disposant de si nombreux jeux de qualité, difficile de conseiller cet énième spin-off faisant office, pour le coup, de vilain petit psykokwak.