Le plein de sensations fortes
- Éditeur Microsoft
- Développeur Frontier Developments
- Sortie initiale 6 mars 2015
- Genre Gestion
Screamride part d'une idée originale : vous faire parcourir des montagnes russes comme si vous y étiez. Avec sont univers futuriste et son gameplay principalement centré sur le pilotage, cette exclusivité Microsoft a le mérite d'apporter une vision atypique du grand huit. Le temps de Theme Park est décidément bien loin.
Le principe
Mais le mode Carrière ne se limite pas à ces épreuves. Ainsi, le titre possède deux modes supplémentaires, dont un pouvant être qualifié de mode "annexe". Ce dernier est basé sur la destruction : une nacelle virevolte et vous devez régler la puissance du lancer pour l'envoyer détruire des décors. Une version alternative consiste à débuter sur un rail puis à faire foncer/planer le wagon en direction des bâtiments. Évidemment, qu'importe la variante, l'important est de faire un max de dégâts et les quelques équipements bonus (radars permettant de rediriger la nacelle, bidons explosifs, anneaux accélérateurs, rebonds, etc.) ne sont pas de trop pour parvenir à vos fins. Toutefois, si elle a le mérite d'être présente, cette épreuve s'apparente surtout à un mini-jeu vous permettant de faire une pause entre deux vertiges inhérents au pilotage.
Le multi
Il est possible de faire des super-départs pour gagner du boost.
Pour qui ?
Des décors à la mise en place des rails, l'éditeur est très réussi.
L'anecdote
Il faut parfois savoir tourner ou freiner pour éviter de dérailler.
- La sensation de vertige, une promesse tenue
- Un pilotage plus subtil qu'il en a l'air
- Les épreuves chamboule-tout, un sas de décompression bienvenu
- L'éditeur, simple et complet
- L'aspect communautaire
- Le mode Carrière, un tuto quand même bien fait
- Graphiquement, le jeu n'impressionne pas
- Visuellement plutôt austère
- Presque uniquement basé sur le score/le chrono
- Le mode Carrière, un simple tuto déguisé
Bien qu'assez redondant et limité lorsque l'on se borne à son mode Carrière, Screamride voit sa durée de vie gonfler en fonction de votre propension à vous pencher sur son aspect communautaire. Ajoutez à cela des sensations de pilotage bien présentes – et qui donneraient presque la nausée – et vous obtenez un jeu tout de même singulier. Pas forcément le hit du siècle, la faute à une esthétique peu engageante et un mode solo rébarbatif, mais un titre qui conviendra à certains joueurs en quête de concepts étranges. Ces derniers apprécieront sûrement de se faire une petite partie de temps en temps.