Approuvé par les joueurs
- Éditeur Nintendo
- Développeur PlatinumGames
- Sortie initiale 24 oct. 2014
- Genre Beat'em All
En 2010, Bayonetta créait l'évènement et s'imposait comme le digne successeur de Devil May Cry. Pas étonnant avec Hideki Kamiya (réalisateur sur DMC) aux commandes. Pourtant, malgré des critiques dithyrambiques, Bayonetta a peiné à trouver son public. La suite ici présente a néanmoins vu le jour, et ce grâce au soutien de Nintendo.
L'histoire
L'histoire de Bayonetta valait le détour pour plusieurs raison, et notamment pour la façon dont elle maniait l'ésotérisme pour mettre en valeur sa sublime héroïne : Bayonetta, femme à la fois séductrice, provocante et libérée. En ce sens, Bayonetta reste l'une des plus exceptionnelles héroïnes du jeu vidéo, de celles que le média a longtemps fantasmé en regardant le cinéma. Moins surprenante que le jeu initial, cette suite reste néanmoins portée par la belle, qui semble s'être assagie et avoir gagné en maturité. Élément principal de Bayonetta 2, l'eau retranscrit d'ailleurs plutôt bien le changement d'ambiance avec le premier jeu. On regrette quand même la présence d'archétypes symboliques mais moins subtils qu'autrefois. Loki, par exemple, est un adolescent insupportable qui peine à suppléer les personnages secondaires d'autan. Heureusement que son rôle évolue plutôt finement au fil de l'aventure, et que Rodin, marchant d'armes peu communes, est toujours de la partie.
Le principe
Heureusement, notre sorcière n'a pas complètement perdu son sens de l'humour.
Mis bout à bout, ces ajustements améliorent grandement l'expérience de jeu et font de Bayonetta 2 une suite véritablement meilleure. Certains pouvaient craindre de ne pas retrouver la démesure du premier épisode mais il n'en est rien. Dès les premières minutes, les boss gigantesques font surface et les combos se déchainent. Histoire d'ajouter encore plus de gigantisme à l'ensemble, les développeurs ont intégré une nouveauté plutôt pratique : la possibilité d'utiliser sa magie pour réaliser des coups surpuissant. C'est à vous qu'il revient de choisir entre le fait de gagner en puissance ou de révéler votre côté démoniaque en effectuant des "attaques sadiques". Globalement, bien que le jeu tend moins vers le n'importe quoi (les passages en moto/missile du premier volet), il brille toujours pas son dynamisme, la démesure de certains chapitres et un bestiaire à la fois varié et impressionnant. Ceux qui craignaient que Platinum Games peine à maintenir le cap peuvent donc être rassurés.
Le multi
La confection de sucettes est plus utile. Et pour cause : vous trouvez des ingrédients plus souvent.
Pour qui ?
Malgré la débauche d'effets visuels, l'action est toujours lisible.
L'anecdote
Présents dans Bayonetta 1 et 2, les costumes Nintendo confèrent des attaques particulières.
- Très joli par moment
- Techniquement très solide
- Le gigantisme
- Une progression plus agréable
- Plus accessible et au moins aussi profond
- L'exploration un peu mise en avant (environnements un peu plus ouverts)
- Une Bayonetta qui a un peu évolué
- Les musiques
- Un contenu conséquent
- Une écriture un peu en retrait, surtout dans la première moitié de l'aventure
Bayonetta 2 est une suite comme on aimerait en voir plus souvent. Platinum Games a tout simplement écouté les joueurs et nul doute que Hideki Kamiya (qui a supervisé le jeu et participé à l'écriture) a tout de même veillé au grain. Plus accessible, plus profond, plus beau... Bayonetta 2 est la suite tant espérée. Et qu'importe si l'écriture est un peu en retrait (rappelons que dans l'esprit de ses créateurs, Bayonetta ne devait pas avoir de suite), le jeu fait carton plein sur tout le reste. Un jeu certifié Platinum Games, Kamiya, Nintendo... mais aussi par vous.