Oubliez les contes des mille et une nuits, les voiles diaphanes et les somptueux palais de Maharadjas : le nouveau Prince of Persia fait table rase du passé et impose une nouvelle ambiance, sombre et oppressante. Le virage est aussi inattendu que déroutant, entre décapitations au ralenti et râles inquiétants. Il donne toutefois un nouveau souffle à cette suite qui ne se repose pas sur les lauriers acquis mais qui prend le risque d'innover. Ca plaît ou ça ne plaît pas, évidemment.
La mort au tournant
Changement et continuité
Trois petits tours...
- Ambiance surprenante et réussie
- Maniabilité et animation exceptionnelles
- Les pouvoirs du Sable bien exploités
- Des baisses de rythme à cause de niveaux mal conçus.
Comme tout jeu vidéo, L'Ame du Guerrier repose essentiellement sur la répétition et la complication de mécanismes solides. Echapper à des pièges, trucider des ennemis, échapper au Dahaka, l'ensemble est au début bien conçu et bien exploité. Il manque ensuite un second souffle pour renouveler l'intérêt et accrocher le joueur sur la durée. La multiplication de passages alambiqués finit par entamer l'enthousiasme initial, alors que l'atmosphère lugubre apportait un zest de nouveauté appréciable. Le résultat est donc une fois de plus très bon mais très bancal, comme c'était déjà le cas dans le premier opus, beaucoup trop court. Vivement le prochain.