Mon (beau) légionnaire
Si on parle parfois de films de commande, Ryse : Son of Rome est le penchant vidéoludique de cette appellation. Développé par Crytek, ce jeu vous mettant dans la peau d'un légionnaire romain est surtout destiné à faire office de vitrine technique pour Microsoft et sa Xbox One. Un choix logique mais qui favorise, de ce fait, des raccourcis un brin réducteur. Beau mais c'est tout ?
L'histoire
Le principe
Grâce à Kinect, vous pouvez ordonner à vos archers de tirer en pleine action.
Le multi
Le multijoueur se déroule dans des arènes, avec un avatar personnalisable.
Pour qui ?
Ryse est franchement beau par moment.
L'anecdote
Les combats contre les boss ne sont pas vraiment palpitants.
- Beau voire très beau
- La mise en scène des exécutions
- Une faible durée de vie qui évite le dégoût
- Le mode annexe qui a le mérite d'être pésent
- Des thématiques et une narration intéressantes
- Une BO excellente
- Des personnages secondaires ridicules
- Le level design
- L'impression d'un jeu sorti trop tôt
- Quelques problèmes de mixage sonore
Par son statut de jeu de lancement, Ryse : Son of Rome est particulièrement dur à noter. Contrairement à ce qu'affirment certains, il serait idiot de penser que l'aspect graphique ne compte pas lorsque l'on achète une nouvelle console. De ce point de vue, Ryse : Son of Rome impressionne. Le souci, c'est qu'il pâtit également d'une certaine fainéantise, notamment en matière de level design et d'écriture. C'est dommage, car le jeu dispose de quelques idées bien vues, qu'il s'agisse de la violence en adéquation avec la thématique ou des rares utilisations de Kinect. Globalement, l'expérience manque un peu d'ambition. Espérons pourtant que le jeu trouvera son succès, tant l'idée de base est intéressante. En effet, Ryse : Son of Rome possède finalement les défauts communs au démos techniques, un peu comme Gears of War en son temps (faible durée de vie, bestiaire rachitique, scénario post-it, répétitivité, etc.) Une splendide vitrine, au goût de film hollywoodien. Vous aimerez ou détesterez, mais une suite serait sûrement la bienvenue.