Test | State of Decay
21 nov. 2013

Un jeu loin de la décomposition

Testé par sur
Aussi disponible sur
State of Decay

Depuis que le zombie est à la mode, les studios de développement proposent en masse des jeux ou des modes intégrants les créatures mangeuses de cerveaux. Certains se cassent les dents devant l'exercice et d'autres passent avec brio le test et offrent alors une expérience vidéoludique incroyable. En ce qui concerne State of Decay, réussite ou pas ?

L'histoire

Dans State of Decay, vous commencez le jeu en incarnant Marcus Campbell. Fraichement revenu de deux semaines de randonnées dans la montagne avec son pote Ed Jones, les compères se font attaqués par des zombies. Après s'en être débarrassé, les deux hommes arrivent à un abri tenu par d'autres survivants. Ceux-ci acceptent que Marcus et Ed les rejoignent et leur expliquent la situation. Les deux hommes décident alors d'aider la petite communauté. Lors de leur exploration, ils entendent des coups de feu. Ils rencontrent alors Maya Torres, une caporale qui vient de perdre ses compagnons de chasse. A leur retour à l'abri, la communauté a été décimée. Ne reste qu'un talkie-walkie au bout duquel se trouve Lily Ritter qui explique aux survivants comment rejoindre sa communauté. Vous vous joignez donc à ce petit groupe réfugié dans une église. Mais pour être accepter, il va falloir mettre la main à la patte...
Attention, derrière toi !

Le principe

"Vas-y Marcus, éclate lui le crâne !"

De toute façon, pas le temps de se tourner les pouces dans State of Decay. Si le jeu dispose d'une histoire, le principe de base reste la survie. Dans la vallée de Trumbull se trouvent des villages, des fermes, une petite ville. L'endroit rêvé en temps normal, mais malheureusement, la vallée est infestée de zombie. Il ne reste plus beaucoup de survivant. Votre but est donc de parcourir ce monde ouvert afin de trouver ce qui est nécessaire à votre survie : nourriture, médicaments, essences, matériaux pour fortifier votre base. Dans le jeu d'Undead Labs, il est possible d'entrer dans tous les bâtiments. Pour un jeu à environnement ouvert, c'est vraiment une excellente nouvelle. A noter que tous les bâtiments ne sont pas des clones les uns des autres.

Bien sûr, pour se faire, il va falloir passer entre les zombies ou alors leur rentrer dedans. Ça tombe bien : vous avez à votre disposition tout un arsenal. Il vous faut bien évidement le trouver. Campagne américaine oblige, vous pouvez trouver pas mal d'armes à feu et de munitions dans State of Decay. Mais attention, le bruit attire évidement les zombies. Heureusement, des armes de corps à corps sont aussi de la partie. Là, les développeurs ont eu de très bonnes idées. Vous retrouvez les classiques battes de baseball ou machettes, mais vous pouvez aussi fracasser du crâne de zombies à coup de tison, de tomahawk, de poêle à frire ou même de branche d'arbre. L'arsenal est assez impressionnant et vous prenez un malin plaisir à bourriner les mangeurs de cerveaux au corps à corps. Les combats manquent de subtilités mais après tout, vous vous battez contre des légumes qui veulent simplement vous croquer.

Dans State of Decay, il faut aussi gérer les relations entre les différents personnages de votre communauté. Chacun à son caractère et sa condition physique. S'ils vous font suffisamment confiance, vous pouvez les contrôler. Il faut penser à changer régulièrement de personnage, sinon vous vous fatiguez et vos facultés de récupération s'amenuisent. Votre endurance est représentée par une barre. Lorsqu'elle est vide, vos mouvements sont plus lents et vous ne pouvez plus courir. Celle-ci remonte doucement, mais il faut tout de même bien la gérer. Si marcher vous ennuie, des voitures sont à disposition dans toute la vallée. Attention toutefois car le bruit de moteur est susceptible d'attirer les zombies. Il vous est également possible d'améliorer et de déplacer votre base principale. Pour cela, vous avez besoin d'influence que vous obtenez en accomplissant des tâches ou des missions. Il y a deux façons de jouer à State of Decay : vous pouvez soit vous consacrer uniquement à la survie, soit ne faire que les missions de l'histoire principale.
Survie en milieu hostile

Pour qui ?

Slow ride, take it easy!

State of Decay s'adresse uniquement aux joueurs solo qui aiment les jeux de zombies. A leur du tout multijoueur, Undead Labs prend le pari du solo. Même si un mode multi aurait été appréciable, le jeu offre une telle aventure et un tel contenu que le mode solo se suffit à lui-même pour passer un excellent moment. Le jeu offre également un sacré challenge puisqu'il est possible pour vos personnages de mourir sous les coups des zombies.
On finit toujours tout seul

L'anecdote

Pendant que vous jouez, les autres personnages s'occupent.

Dans State of Decay, les missions n'attendent pas gentiment que vous veniez les accomplir. Certaines ont un temps limite pour être accomplie. Par exemple, si un survivant demande de l'aide et que vous n'y allez pas, il est susceptible de mourir. Vous perdez alors un membre précieux de votre communauté. Vous l'avez compris, le jeu évolue constamment.
Les zombies n'attendent pas
Les Plus
  • L'environnement ouvert
  • Les différents personnages à contrôler
  • Le choix entre la survie et l'histoire
  • La possibilité pour tous les personnages de mourir
  • Le décor de la campagne américaine
  • Tous les bâtiments explorables
  • La survie à l'état pur
Les Moins
  • Les graphismes pêchent un peu
  • Une utilisation intensive du CPU sur PC
  • L'absence de mode multi
  • Une histoire pas très passionnante
Résultat

State of Decay est globalement une réussite. Même si ses graphismes ne sont pas au top, il faut relativiser et apprécier tout ce que le jeu propose : une environnement ouvert bien foutu, un arsenal conséquent, une durée de vie énorme, plusieurs façon d'aborder les situations... Notez que State of Decay fait l'objet de mises à jour régulières. Voila qui confirme l'envie de bien faire d'Undead Labs.

Partagez ce test
Tribune libre