Beyond Good & Evil a été accueilli sous les vivats par la presse spécialisée française, sans cartonner vraiment au hit-parade des meilleures ventes. Disponible désormais sur Xbox et GameCube, le pauvre fait du coup amende honorable en passant à 30 € seulement, soit moitié prix. C'est gentil comme attention, surtout pour un jeu récent de ce calibre, mais il n'est pas certain que cela suffira à doper les ventes. Beyond Good & Evil n'est en effet pas exempt de défauts, ce que son prix tout rikiki ne fera pas forcément oublier.
Leçon de séduction
Une fille à part
C'est français, ça ?
Des murs invisibles
pschiiiiiiiiiiiit !
- L'ambiance onirique
- Le mélange des genres
- Les caméras et le format 16/9e
- Un peu trop court
Ces reproches peuvent paraître bien cruels vu le tapage médiatique auquel le jeu a eu droit, mais ils sont à la hauteur de l'attente suscitée par ce titre dont on a un peu trop vite dit qu'il était la référence obligée du genre. Sur Xbox, où la concurrence est anémique, c'est effectivement vrai. Plus attachant que Rayman 3, il peut tout à fait trouver son public. En revanche, sur GameCube et à fortiori sur PlayStation 2, Beyond Good & Evil se fait atomiser par les StarFox Adventures et autres Ratchet & Clank 2. A moins de vouloir jouer français ou de tomber sous le charme de la belle Jade, ce bon petit jeu doté de qualités exceptionnelles et de défauts rédhibitoires fait un très bon second choix, pour peu qu'on ait déjà goûté aux autres délices du même genre.