- Éditeur Ubisoft
- Développeur Ubisoft Montréal
- Sortie initiale 15 nov. 2011
- Genre Action
Quatrième volet d'une série de plus en plus populaire et accomplie, Assassin's Creed Revelations vous propose de rempiler une troisième fois avec ce cher Ezio Auditore da Firenze. Les cheveux et la barbe grisonnantes, le visage marqué par le temps, c'est un Ezio sage, réfléchi, déterminé et bien loin du jeune homme impétueux qu'il était autrefois que vous incarnez ici. Parti pour un ultime voyage, ce dernier a quitté sa terre natale afin de retrouver les traces de son ancêtre Altaïr, légende incontestée des assassins. Laissez donc de côté l'Italie, et embarquez pour Constantinople, ville aux milles bazars, où l'ennui est mis au placard.
L'ancienne demeure d'Altaïr a bien changée en quelques siècles.
Le dernier périple d'Ezio
Une vraie bombe côté gameplay
Le crochet permet d'utiliser des tyroliennes. Très pratique pour se déplacer rapidement d'un toit à un autre.
Une réalisation technique revue à la hausse
Que ce soit à l'aube ou à n'importe quel autre moment de la journée, Constantinople offre un panorama magnifique vue de très haut.
Plus on est d'assassins, plus on rit !
Assaut de reliques, un mode de jeu vraiment bien pensé et très prenant.
- Les missions avec Altaïr...
- Les séquences dédiées à Desmond...
- Les bombes à confectionner soi-même
- Les phases de Tower Defense
- Le mode en ligne, plus accompli que celui de son aîné
- Une réalisation technique admirable
- Les révélations des vingt dernières minutes
- La multitude de choses à faire dans Constantinople
- ...mais très courtes et peu nombreuses
- ...même si les premières sont rébarbatives et en soi, peu captivantes
- Un scénario qui aurait eu le mérite d'être plus approfondi
- La dernière aventure d'Ezio
- La carte, trop chargée et pas très lisible
Assassin's Creed Revelations marque la fin d'une époque, celle d'Ezio Auditore da Firenze. Avec ce quatrième épisode, il est temps de rompre avec ce florentin haut en couleur que nous aurons accompagné pendant trois aventures, toutes fort attrayantes. Avec son lot de cinématiques tantôt impressionnantes, tantôt émouvantes, le dernier rejeton de la saga déçoit malgré tout du côté du scénario. En effet, on attendait un grand et bel hommage à Ezio et Altaïr, nous n'avons eu avec ce dernier que cinq missions, expédiées en à peine dix minutes chacune. Toutefois, l'ambiance de la série est bien au rendez-vous et, couplée avec un mode en ligne mieux intégré et plus complet, il sera difficile de dire non. Doté de surcroît d'idées intéressantes en termes de gameplay, le titre réussit encore une fois à nous hypnotiser du début à la fin. Et lorsque le générique s'achève, c'est avec un petit pincement au coeur que nous prononcerons solennellement : "Requiescat in pace, Ezio Auditore !"