- Éditeur Ubisoft
- Développeur Q Entertainment
- Sortie initiale 27 sept. 2011
- Genre Arcade
Avec des titres aussi emblématiques que Rez ou Lumines, Tetsuya Mizuguchi s'est fait une place parmi les créateurs vidéoludiques de renom. Ainsi, même si à l'image du cinéma expérimental ces jeux ne se destinent qu'à une certaine frange de passionnés, chacun de ses nouveaux projets est susceptible de susciter l'intérêt. Avec Child of Eden, un shoot'em up se jouant en vue subjective, le créateur japonais se tourne du côté d'Ubisoft et nous propose une fois de plus une expérience singulière. Pourquoi cela ? Jugez plutôt.
Ne serait-ce que visuellement, Child of Eden est une expérience unique.
Un goût de paradis
Un petit manque de formes
Grâce au Move, le déplacement du curseur se fait en toute simplicité.
Court mais bon
Les différents chapitres bénéficient d'une belle diversité et d'une cohérence certaine.
- C'est beau
- C'est dynamique
- Un jeu qui éveille les sens
- Un jeu qui donne le sourire et défoule
- D'une cohérence rare
- Un oeuvre d'art comme on en voit peu
- Le prix réduit (30 euros)
- Les musiques
- De la 3D pour cette version PS3
- L'utilisation d'un périphérique, ce qui va à l'encontre du dessein premier du jeu
- La sensibilité du Move, perfectible
Au final, Child of Eden rejoint le rayon des œuvres à la fois singulières et cohérentes. Pas étonnant lorsque l'on connaît un tant soit peu son créateur. Que ce soit dans son concept, son visuel ou son gameplay, le dernier bébé de Tetsuya Mizuguchi est une réussite artistique carrément hypnotique. La seule chose que l'on peut éventuellement regretter réside dans la gestion du PlayStation Move, rognant plus ou moins l'expérience apportée par Kinect à l'époque. Pas non plus de quoi dramatiser, surtout que le jeu est vendu à prix réduit et que les plus chanceux pourront profiter de la 3D Stéréoscopique. Néanmoins, la version Kinect reste notre favorite. Une expérience qui, comme toute œuvre d'art, peut diviser mais ne laisse pas indifférente. C'est beau le jeu vidéo, parfois.