Test | Two Worlds II, l'invitation au voyage
28 déc. 2010

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Two Worlds II

Vous aimez voyager ? Les grands espaces, les balades à cheval ou en bateau ? Tant mieux, c'est exactement ce que Two Worlds II vous propose. Avec ses décors de rêve et son ambiance médiévale fantastique aux petits oignons, cette suite va vous immerger dans un monde enchanteur, pas foncièrement original mais sacrément bien fichu. Efficace en solo comme en multijoueur, Two Worlds II est un jeu qui mérite clairement qu'on s'y attarde.

Plus de pouvoir

C'est la crise : vous êtes dans un cachot, il fait froid, c'est humide et vos nouveaux amis sont des... Orcs. Pour ne rien arranger, votre sœur est prisonnière. Le sans faute, en quelque sorte, jusqu'à ce que vous parveniez à vous échapper. Lâché en pleine nature, vous allez engranger des points d'expérience, vous spécialiser (Magicien, Voleur, etc.) et acquérir de nouvelles armes. Vous allez aussi rencontrer les autres races, depuis les Elfes jusqu'aux Serpents, et chevaucher différentes montures, du très classique avec le Cheval ou du plus folklorique avec le Lézard. Le monde est très ouvert, vous laissant la possibilité de l'explorer librement, et le côté jeu de rôle fonctionne à la perfection : vous commencez misérable et nu pour finir surpuissant et suréquipé. C'est peut-être classique mais c'est bougrement efficace.

Profession : Merlin

Le bestiaire est classique mais soigné

Le système d'artisanat est particulièrement malin. Vous pouvez créer vos propres armes et armures en y insérant des pierres magiques, une fonction très utile pour bénéficier de pouvoirs spéciaux. Les magiciens peuvent de la même façon confectionner leurs propres sorts en jouant sur les éléments. Les Voleurs peuvent aussi préparer des pièges pour venir à bout des créatures ennemies mais honnêtement, un bon coup de massue entre les deux yeux, voire une boule de feu à effet de zone, fonctionnent bien mieux. La personnalisation et la montée en puissance de son personnage prennent presque le pas sur les missions à proprement parler, qui ont pour principal défaut d'être assez communes. Pour peu que vous n'en soyez pas à votre premier jeu d'aventure, vous risquez de tomber sur des missions vues et revues. Heureusement, vous avez aussi un mode multijoueur jusqu'à 8.

L'aventure à plusieurs

Les quêtes sont plutôt convenues en solo

Grosse surprise, cette suite propose un mode Coopératif plutôt rare qui permet de s'épauler pour remplir certaines missions, un vrai bonheur quand on joue avec des personnages de classes différentes. Des combats entre joueurs sont aussi prévus, pour ceux qui voudraient comparer leur Voleur à un Mage de haut rang... Honnêtement, c'est à plusieurs que l'aventure prend tout son intérêt. La partie solo est handicapée par un doublage français atroce et par une intelligence artificielle décevante, les ennemis ayant notamment du mal à se déplacer correctement dans les décors. Deux défauts qui passent au second plan en multijoueur. Après, il reste à ce jeu un avantage décisif : son univers agréable, ouvert, dans lequel on peut vraiment personnaliser son avatar, ses armes, ses sorts et ses potions. Un bon choix pour les amateurs du genre.
Les Plus
  • Un univers agréable
Les Moins
  • Les modes multijoueurs
  • Le doublage en français
  • L'intelligence artificielle
Résultat

Faites attention, ce jeu d'aventure risque de vous happer pour des dizaines d'heures de jeu : un monde médiéval fantastique réussi, une liberté de déplacement agréable, la personnalisation de son équipement, de ses sorts, de ses potions, de ses pièges... Si le doublage français et l'intelligence artificielle n'étaient pas aussi décevants, ce serait le bonheur. Doté en plus d'un mode multijoueur très réussi, notamment en coopératif, il s'agit clairement d'un bon choix pour les amateurs du genre. Du classique certes, mais qui a le mérite de fonctionner efficacement.

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