- Éditeur Sony Interactive Entertainment
- Développeur Polyphony Digital
- Sortie initiale 24 nov. 2010
- Genres Course, Simulation
Initialement prévu pour la fin 2007, il aura fallu attendre ce mois de novembre 2010 pour voir arriver Gran Turismo 5. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'est fait attendre, le bougre, et que bon nombre d'images et vidéos nous ont fait saliver depuis son annonce. Néanmoins, on ne sait que trop bien qu'arlésiennes et jeux vidéo font rarement bon ménage, et Gran Turismo PSP est d'ailleurs là pour nous le rappeler. Ainsi, peut-être aurions-nous dû calmer nos ardeurs et ne pas nous exciter trop rapidement. Explications.
On prend les mêmes et on recommence
De la variété bienvenue
The Real Driving Simulator
Un Emballage qui manque cruellement de réalisme
La Désillusion technique
La Communauté de l'anneau
- Très beau...
- La 3D sympathique
- Certains événements spéciaux comme les courses de karts et de la Nascar
- Un compromis entre arcade et simulation destinés à tous
- Le physique des véhicules
- Un nombre de voitures tout de même impressionnant
- La vue interne, vraiment excellente
- Le relief des circuit, incroyable
- La gestion des cycles jour/nuit et de la météo
- Le bruit des moteurs
- La possibilité d'importer nos propres musiques
- Un mode en ligne qui se contente du minimum mais qui a le mérite d'être là
- Le système de partage, assez sympathique
- Une durée de vie conséquente
- Gran Turismo 5 est sorti
- ...même si décevant (aliasing, clipping, tearing, ombres, etc.)
- La modélisation des voitures standards
- Le système d'installation et les temps de chargements
- L'interface
- Le surplus d'information à l'écran
- Le mode GT, sans aucune surprise
- La section B-spec qui a la palme de l'inutilité
- Le système de voitures d'occasion
- L'idée de mettre des voitures premiums et standards
- La progression archaïque et redondante
- Les courses de rallye, toujours ratées
- Le fait que la vue interne soit uniquement présente sur les modèles premiums
- Certains bruitages (chocs) ratés ainsi que des musiques quelconques
- L'intelligence artificielle, absolument honteuse
- L'absence de pénalités
- La gestion des chocs et des dégâts
- Mode photo très décevant
- La personnalisation de la carrosserie très limitée
- L'éditeur de circuit, une grosse blague
- L'impression d'être devant une simple refonte HD d'un épisode PlayStation 2
Aimer Gran Turismo 5, c'est un peu comme aimer Pro Evolution Soccer en 2010 : c'est possible mais c'est plus une question de feeling qu'autre chose. Et surtout pas une évidence. Le jeu souffre d'un manque flagrant de finition, et ce aussi bien en ce qui concerne la forme que le fond. Globalement, on a surtout l'impression de jouer à un Gran Turismo 4 HD, le jeu conservant un grand nombre de défauts paraissant désormais inhérents à la franchise. Ainsi, on déplore le côté répétitif de la progression, une technique tout de même perfectible, l'interface ultra lourdingue, la gestion des dégâts, l'absence de pénalités dans le mode solo, un aspect communautaire décevant et, surtout, une IA indigne d'un jeu de courses automobiles. Et quand le jeu intègre de nouvelles idées, il peine à convaincre. On pense notamment au système de voitures premiums et standards, au mode en ligne en demi-teinte et aux courses spéciales qui s'apparentent souvent à du remplissage plus qu'autre chose. Consolons-nous alors avec l'arrivée des cycles jour/nuit et de la météo, avec les épreuves de karts et de Nascar, avec le nombre de voitures tout de même ahurissant, avec un côté encyclopédique bienvenu, avec la vue intérieure présente pour les modèles premiums et, encore heureux, avec la physique exemplaire des véhicules et le relief des circuits, tout simplement bluffant. Au final, c'est à la fois beaucoup et peu, surtout quand on sait que le jeu est en développement depuis moult années ; et après un épisode PSP très décevant, la franchise Gran Turismo 4 vacille plus que jamais sur son trône qu'on lui pensait pourtant définitivement acquis. Le titre de Polyphony Digitale reste malgré tout un des meilleurs jeux de courses de cette année 2010 grâce à une concurrence discrète. Comme quoi le retard peut avoir du bon... Pas sûr que Gran Turismo 5 aurait gagné à être comparé à ses rivaux, aussi bien passés (Forza Motorsport 3) que futurs (Shift 2).