- Éditeur Microsoft
- Développeur Remedy Entertainment
- Sortie initiale 14 mai 2010
- Genre Action
J'entends parler d'Alan Wake depuis 2005. Plutôt discret, l'écrivain suscite néanmoins la curiosité. Il faut dire qu'avec ses récits teintés de suspens il a de quoi fasciner ; surtout quand on sait d'où il vient : son père n'est autre que Remedy, le géniteur du célèbre Max Payne. Le talent semble donc héréditaire. Rencontre avec Barry Wheeler, le meilleur ami et agent d'Alan Wake.
Bright Falls, une ville tout ce qu'il y a de plus tranquille. De prime abord...
Alan Wake, un héros comme vous et moi
Une Histoire façon Stephen King
Le chalet de Cauldron Lake, là où le cauchemar d'Alan Wake commence.
Son Dernier livre, votre prochain cauchemar
Lampe torche reste notre meilleur allié.
Une Aventure immersive
Les différents effets sont souvent hallucinants.
Alan... Wake up !
Et encore, dites vous que vous n'avez pas la musique et les bruitages.
- Une histoire passionnante
- Une narration hors du commun (radios, TV, manuscrits, découpage en épisodes, etc.)
- Une ambiance extraordinaire
- Des passages mémorables
- Parfaitement rythmé (alternance entre le jour, la nuit, les temps morts, l'exploration et les phases en véhicules)
- Un sens du détail souvent surprenant
- Alan Wake, un héros comme tout le monde
- Excellent sur le plan technique
- Des effets (lumière, brumes, etc.) époustouflants
- Une profondeur de champs impressionnante
- Un moteur physique solide.
- Gameplay terriblement efficace
- Des bruitages géniaux
- Un doublage français réussi
- Des musiques grandioses
- Durée de vie plutôt conséquente
- Des checkpoints nombreux
- La structure du dernier chapitre, assez répétitive
- Un manque de résolution qui se fait ressentir par moment
- Des animations parfois un peu rigides lors des cinématiques
- Des ennemis qui manquent de diversité (où sont les femmes ?)
Malgré son apparente banalité, Alan Wake n'en reste pas moins haletant. La mise en scène et la narration sont telles qu'on se laisse rapidement happer par ce thriller horrifique haut de gamme. Les quinze heures de jeu défilent avec plaisir, au point de regretter que ce cauchemar finisse par se terminer. Notons enfin qu'à l'instar des grands jeux, le titre de Remedy nous propose son lot de passages cultes. Au final, Alan Wake décevra surtout les plus exigeants, qui s'attendaient à une révolution du point de vue de la structure et du gameplay ; mais les développeurs avaient prévenu : pas d'environnement ouvert et donc moins de liberté, tout ça dans le but de favoriser une mise en scène extraordinaire.