- Éditeur Activision
- Développeur Raven Software
- Genre First Person Shooter
John Mullins est de retour pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, c'est la licence Soldier of Fortune, cette revue pour mercenaires qui existe vraiment là-bas, de l'autre côté de l'Atlantique. Une licence bien juteuse qui excuse la débauche de tripes du jeu, le gros sang qui gicle et qui tache. Reste le pire, dont on serait tenté de dire que c'est le reste, vu qu'à part la bidoche et malgré quelques bonnes intentions, Soldier of Fortune 2 ne propose pas grand-chose de tripant.
More guts, more glory
Flamenco et hémorragies
Le charbon, ça a du bon
Nouveautés, attention : danger !
A plusieurs, c'est mieux
Opération désert aride
Une réalisation carrée de chez Carré
Bicarbonate
- L'IA vraiment performante
- Les missions en équipe
- Le multijoueur imprévu mais réussi
- Du sang, des tripes !
- Des décors trop carré pour du Quake III
- Les innovations ratées
- La provocation gratuite
Ce qui est salement réussi aussi, c'est le mode multijoueur, franchement bien fichu. Les parties sont nombreuses sur le net et même avec un ping assez mauvais le moteur de Quake III assure. Les développeurs ont pensé aux joueurs, entre autres en leur permettant de voter grâce à des raccourcis clavier. Pour une fois, ce n'est pas qu'une bête déclinaison ajoutée à la va-vite (alors que jusqu'au bout l'incertitude avait plané sur l'intégration ou non de ce mode de jeu). On voit qu'il y a du boulot derrière, un minimum de réflexion. Les cartes sont bien pensées, notamment celles dans la jungle où on peut ramper dans les herbes pour sniper peinard comme une grosse poule mouillée. Le genre de truc qui ne marche pas en solo mais qui bluffe complètement des joueurs humains. Rien de révolutionnaire mais enfin du bien rôdé qui fait plaisir à voir, malgré quelques couacs techniques. Dommage qu'en solo le jeu soit aussi classique, à part son côté volontairement provocateur (licence oblige). Après Medal of Honor, et en attendant la prochaine génération de doom-like, Soldier of Fortune 2 passe clairement dans le creux de la vague faute d'innovations convaincantes.