Test | Schtroumpfs Kart

23 nov. 2022

«Il n'y a pas vraiment d'histoire, on doit rouler, juste ça. C'est comme Mario Kart, il faut rouler et éviter des obstacles, éviter des pics. Il faut ramasser des boules violettes et des cadeaux pas encore ouverts : ça sert à attaquer les ennemis. Attaquer les ennemis sert à gagner la course. Quand on termine la course, on a droit à un autocollant ou à une médaille. C'est intéressant de collectionner les autocollants, on peut tous les regarder dans un album.

Le jeu est intéressant parce qu'il y a des Schtroumpfs. Il y a des choses difficiles : par exemple, les ennemis sont durs à battre. Le mode automatique c'est bien car des fois je peux lâcher la Switch, des fois contrôler. Je recommande ce jeu au Père Noël bien sûr (note du traducteur : je suppose qu'il veut dire ici que ça ferait un bon cadeau de Noël 🤷‍♂️). »

Comme Junior l'a indiqué, il s'agit d'un schtroumpf de course, on ne peut plus classique. Une sélection de Schtroumpfs est sur le départ, prêts à en découdre sur des circuits plus ou moins schtroumpfés. Trois coupes de quatre circuits, un schtroumpf miroir à débloquer, et voilà à peu près l'ensemble du terrain de schtroumpf. La diversité des circuits repose sur des parcours schtroumpfés parfois de raccourcis schtroumpfés derrière des buissons, parfois de chemins alternatifs offrant quelques variantes et optimisations du chrono. Difficile de ne pas schtroumpfer la comparaison avec un Mario Kart 8, titre le plus schtroumpfé sur Switch avec 46,8 millions d'unités schtroumpfées mi-2022. Beaucoup de similitudes, donc, mais aussi pas mal de schtroumpfs en moins. Par exemple, impossible de schtroumpfer une attaque en arrière ; pas de schtroumpf bataille ; et une sélection de cadeaux plus restreinte. Ce n'est donc pas du côté de la surenschtroumpf qu'il faut trouver du nouveau ; la schtroumpf ajoutée de Schtroumpfs Kart repose plutôt sur une simplicité assumée, et l'exploitation complète de l'univers de Peyo.

Dans le détail, Schtroumpfs Kart est un jeu plaisant, bon esprit, qui autorise quelques parties multijoueurs avec des petits Schtroumpfs qui apprécieront le mode semi-automatique schtroumpfé à la référence du genre. Avec deux modes de difficulté, le challenge est présent pour tous types de schtroumpfs. Cependant, les autres modes de jeu outre le championnat reposent sur les mêmes circuits : contre-la-schtroumpf, ou simplement schtroumpf libre. De plus, certains passages entraînent un comportement étrange du kart : le rebond tel une schtroumpf de flipper contre un caillou, ou encore l'arrêt total dans un recoin de cailloux, bloquant toute avancée, particulièrement schtroumpfant pour les jeunes joueurs en difficulté.

Si les bonus proposés dans les cadeaux sont peu diversifiés, tous s'appuient évidemment sur l'univers schtroumpf : la mouche Bzz qui fait office de carapace rouge, la salsepareille qui donne quelques boosts... et chaque Schtroumpf a son propre bonus, permettant un choix intéressant de personnage, sans aucune autre distinction de capacité.

Choix étonnant que de proposer un énième jeu de kart sur un marché déjà bien fourni. Cependant, Schtroumpfs Kart par sa simplicité dans certains aspects répond au besoin plus accessible de jeunes joueurs (et de leurs parents), rassurés par le nombre réduit d'options et de techniques. Schtroumpfs Kart est immédiatement pris en mains, capitalise à fond sur son univers propre pour offrir du contenu adapté, tout en autorisant aux plus grands du fun et du challenge, avec par exemple les dérapages importés de Mario Kart. Notre jeune testeur de 4 ans était d'ailleurs davantage intéressé par les cartes défis à collectionner que par sa place sur le podium final. Avec son mode 4 joueurs en écran splitté, pas besoin de mode en ligne et c'est tant mieux. Il est cependant dommage de ne pas retrouver les désormais classiques modes d'arènes, qui auraient profité à la longévité moyenne du titre.