Un air de famille
- Éditeur Sony Interactive Entertainment
- Développeur Santa Monica Studio
- Sortie initiale 9 nov. 2022
- Genre Action
Le dieu de la guerre est de retour pour casser des bouches dans God of War : Ragnarok, avec son fils et quelques alliés au passage. Leur but ? Empêcher la fin du monde. Ou la déclencher, à voir. Mais tout ça en cassant des bouches en tout cas.
L'histoire
Le principe
De nouveaux puzzles basés sur les ricochets de la hache ont fait leur apparition.
C'est aussi le résultat d'un rythme mieux maîtrisé. On alterne niveaux linéaires bourrés de scripts et environnements ouverts à explorer en traîneau (ou en barque). Disséminés dans ces grands espaces, des îlots à explorer avec un peu de grimpette, une énigme, deux-trois ennemis à découpailler et beaucoup de loot. Îlots que l'on peut ignorer pour juste continuer l'aventure principale (mais ce serait dommage).
L'humain
Quêtes secondaires et nouveaux persos cassent la monotonie des échanges père-fils bien connus.
Pour qui ?
La caméra très très très rapprochée en combat ne permet pas de voir tous les ennemis.
Cette suite prend vraiment son envol après une dizaine d'heures, quand on débloque de nouvelles compétences, des zones plus ouvertes et des quêtes annexes – toutes portées par des personnages hauts en couleur qui contribuent beaucoup au charme du jeu. Quand les personnages gagnent en profondeur aussi, qu'il s'agisse des conseils parentaux de Mimir ou des états d'âmes de Týr. C'est là que la mayonnaise commence vraiment à prendre, en plus des surprises impossibles à lister sans spoiler.
L'anecdote
Les combats sont violents avec démembrements et "glory kills" pour terminer un ennemi à la Doom.
Une bonne stratégie : se concentrer sur des armes et des bonus d'étourdissement ou de poison dont les effets finissent par se cumuler. Et par ruiner la barre de vie de vos ennemis – le poison a été pour moi une des approches les plus rentables. Après voilà, on incarne Kratos, pas la fée des menus, et passer son temps à améliorer des bonus d'attaque à la marge devient frustrant à la longue. L'astuce ? Il est tout à fait possible de baisser un ou deux curseurs de difficulté, à tout moment. Et de continuer les massacres gaiement sans trop se prendre la tête avec l'amélioration des armes et la collecte des ressources dédiées.
- Des héros et des antagonistes attachants
- Des combats particulièrement violents
- La mise en scène
- La réalisation technique
- Les nombreuses surprises (chut ! pas de spoilers)
- Temps de chargements ultra courts sur PS5
- Des menus trop chargés pour les upgrades
- La caméra trop rapprochée empêche de bien voir tous les ennemis
Quelle masterclass. Cette suite reprend tout ce qui a fait le succès du précédent volet, en améliorant ses quelques faiblesses. Oui la narration est mieux maîtrisée avec davantage d'intervenants, de surprises, pour rompre la monotonie du duo père-fils. Oui les combats sont toujours aussi percutants, avec un bestiaire enfin plus varié. Oui l'exploration est renforcée avec des zones où on peut aller où on veut, picorer des missions, des puzzles, des combats avec du loot à la clef. Et la mise en scène... Quel spectacle ! Un excellent cru qui nous rappelle à quel point un bon gameplay mixé à une bonne histoire font des merveilles dans les jeux en solo.