Enfer et contre trous
- Éditeur Thunderful Publishing
- Développeur Chuhai Labs
- Sortie initiale 18 août 2022
- Genre Sport
Golfer. Golfer, golfer, encore golfer : le seul moyen de vous sortir du purgatoire et de retourner à la vie, après vous être pris un violent orage sur le coin du club. Du fond des enfers, vous jouez un golf légèrement truqué pour tromper la malchance et les sorts qui vous sont jetés. Cursed to Golf tente de réinventer le genre en tordant les règles, mais avec un moteur qui risque d'en freiner plus d'un : c'est par l'échec constant que vous progresserez. Allez, embarquez quelques-uns de vos plus beaux tee-shirts, vous allez suer.
L'histoire
Le principe
Un passage très fun sur base de balle rebondissante.
Au fil des trous, la difficulté se corse, jusqu'à irrémédiablement vous renvoyer au point de départ. Car 18 trous, c'est long, cela demande de l'entraînement, et surtout la découverte de pièges et atouts inconnus au trou précédent. Cursed to Golf repose malheureusement sur un principe de trial and error où vous apprenez de vos échecs pour faire mieux la prochaine fois. Cela apporte une certaine frustration en plus d'une grande répétition et les premiers trous finiront par vous sortir par les yeux. Pour pallier ce risque, le jeu réorganise de temps en temps les niveaux de manière aléatoire. L'inconvénient : vous pouvez oublier tous les raccourcis que vous avez appris à connaître.
Pour qui ?
N'en déplaise à Tina Arena, vous ne pourrez pas aller plus haut.
L'anecdote
Golf + dynamite = flipper sans limite
- Rendre le golf plus fun et nerveux
- Des passages très réussis
- Le stress et la stratégie pour récupérer des coups supplémentaires
- La frustration du retour à zéro systématique
- Les différences entre les clubs ne se font que sur la puissance
- Quelques fonctions un peu floues (l'icône de seconde chance)
- La musique
- La balle parfois coincée dans un coin de décor
Cursed to Golf part d'une idée marrante de rendre le golf un peu plus nerveux et farfelu. Le résultat étonne et amuse, le contrat est donc a priori rempli. Mais le choix de contraindre le joueur à perdre pour apprendre ne satisfera pas tout le monde. La chute est rude et l'ascension est certes systématiquement un peu moins difficile, mais tout de même, elle s'opère sans filet. S'ajoutent quelques longueurs dans les dialogues et des fonctionnalités peu ou mal expliquées qu'il vous faudra expérimenter seul et vous obtenez quelques moments de frustration, venant contre-balancer l'esprit positif et fun que le titre dégage pourtant au global.