Le jeu officiel rate la médaille
- Éditeur SEGA
- Sortie initiale Juin 2021
- Genre Sport
Avec ou sans Mario et Sonic, tous les quatre ans, les Jeux Olympiques reviennent sur le devant de la scène et garantissent généralement à SEGA un bon chiffre d'affaires. Avec Olympic Games Tokyo 2020, les jeux de Tokyo n'échappent pas à la règle. Entre nouveautés et déceptions.
Le principe
Deux choses sont toutefois regrettables. La première, c'est la présence de statistiques pour notre athlète. À travers un éditeur de personnage vraiment bien fichu, il est possible de créer votre physique et (en échange de points gagnés) de sélectionner des configurations privilégiant vitesse, puissance ou technique. Ce choix complexifie un peu inutilement le jeu, demandant idéalement de changer de config en fonction des épreuves.
Plus gênant encore, le titre gonfle artificiellement sa durée de vie d'une drôle de façon. En plus des habituels didacticiels, Olympic Games Tokyo 2020 vous donnera, lorsque vous participez un certain nombre de fois aux épreuves, des astuces vous permettant de mieux appréhender les compétitions. Cela ne serait pas problématique s'il ne s'agissait pas ici de mécaniques importantes, que l'on semble vous cacher pour que vous ne pliier pas le jeu trop rapidement. S'il peut s'agir de super départs, il est aussi question de coups spéciaux ou alternatifs, etc.
Le multi
Les sports sont nombreux et le style visuel plutôt réussi. Une vingtaine d'épreuves sont présentes.
Pour qui ?
N'espérez pas savoir tout de suite comment on fait les amorties ou autres balles spéciales ! Sympa !
L'anecdote
Le jeu permet de choisir chacune des tenues !
- Une esthétique et un emballage qui fonctionnent
- Des épreuves variées
- Plus de variantes auraient pu être présentes, et on regrette l'absence de certaines épreuves
- Seulement deux joueurs en local ? Sérieusement ?
- La gestion agaçante des astuces
- Très peu d'intérêt en solo
Olympic Games Tokyo 2020 est une petite déception. Si les mini-jeux sont plutôt réussis et bien que le jeu profite d'un emballage assez convaincant, il est difficile de pardonner quelques choix douteux. Ainsi, impossible de passer outre la limitation à deux joueurs en local, pour une franchise qui a toujours été vue comme l'une des rares séries à permettre les soirées festives sur les supports Xbox et PlayStation (chez Nintendo, on a déjà plus de choix). De même, il est dommage que le jeu gonfle artificiellement sa durée de vie en rechignant à donner les clés de gameplay au joueur. Reste alors des épreuves diversifiées à défaut d'être exhaustives. Une édition qui fait donc le minimum syndical, et c'est bien dommage puisque les jeux de Tokyo ont été repoussé d'un an, et que l'on aurait donc pu espérer un peu mieux.