L'herbe est plus verte ailleurs
- Éditeur Noodlecake Studios
- Développeur FaceIT
- Sortie initiale 16 juin 2019
- Genres Action, Aventure
Perdue dans une forêt sombre et obscure, un seul but vous anime : retrouver votre pays verdoyant au soleil généreux. Comment ? Avancer, encore et encore, à bord d'un véhicule de fortune aussi solide qu'un fragile assemblage de Lego. Sur la base du principe bien connu du "marche ou crève", Summer Catchers propose une douce surcouche narrative, rendant notre héroïne presque attachante. Cela suffira-t-il à gommer l'incroyable répétitivité dont le titre souffre dès les premières minutes de jeu ?
L'histoire
Le principe
À droite : vos items pour éviter les obstacles.
Au bout d'un certain nombre d'essais vous faisant d'abord croire à de la malchance, puis douter de vos compétences, vous saisissez que perdre fait en réalité partie du jeu. Car entre deux vols planés sur une ultime embûche, des saynètes se déclenchent, vous faisant progresser dans une micro-histoire d'entraide des personnages rencontrés. Perdre pour mieux avancer, voilà un concept quelque peu déroutant, au mieux ; agaçant, au pire.
Pour qui ?
C'est beau quand même.
L'anecdote
La question était : « Pourquoi je continue ? »
- C'est mignon
- C'est répétitif
- C'est rébarbatif
- Perdre pour progresser : dur à accepter
- Les contrôles
Oui, Summer Catchers est mignon. Sur fond de pixel art maîtrisé, de personnages rigolos et de dialogues bien choisis, le titre crée une ambiance chaleureuse. Vous avez envie d'aider cette petite fille encagoulée, la faire avancer, la ramener chez elle. Mais non, cela ne suffit pas à rendre Summer Catchers intéressant dans la durée. Le concept s'essouffle. La récurrence des actions, la difficulté absurde, la prise en main approximative rendent le titre plus pénible qu'attrayant. Atteindre les étapes clés devient un soulagement, et non plus une satisfaction. En somme, l'été semble loin, trop loin, inatteignable...