Plutôt audacieux
- Éditeur Deep Silver
- Développeur Bigmoon Entertainment
- Sortie initiale 25 sept. 2018
- Genre Course
Dakar 18 marque le retour de cette célèbre épreuve de rallye-raid sur console, ce une quinzaine d'années après le dernier jeu estampillé Dakar. Avouons que le secteur du jeu de course (mais aussi le jeu vidéo en général) a bien changé depuis. De quoi au moins piquer notre curiosité.
Le principe
L'expérience retranscrit bien la rigueur de l'épreuve, surtout dans les étapes les plus longues où des dunes et autres joyeusetés peuvent vite vous ralentir. À ce sujet, la physique des voitures est plutôt bien fichue, un soin tout particulier ayant été apporté à des comportements très spécifiques (une voiture ne monte ou ne descend pas une dune comme dans GTA). Là où le bas blesse, c'est lorsque nous observons les catégories annexes (quads, motos, camions, etc.), qui se révèlent être beaucoup moins travaillées que les voitures de Stéphane Peterhansel ou Cyril Despres (oui, la licence officielle est évidemment présente). Les motos, par exemple, ont une physique absolument pas crédible, permettant de quasiment se coucher sur le sable des dunes en tournant. Dommage que les développeurs n'aient pas simplement passé ces engins à la trappe, surtout pour un premier volet avec lequel les fans de l'épreuve peuvent être un minimum indulgents.
Pour qui ?
Bien que secondaire, vous pouvez réparer votre bolide en course et même aider des concurrents.
L'anecdote
En moto où vous êtes seul, il n'y a pas de copilote et juste vos fiches pour vous aider.
- La physique des voitures, pas mal
- Une galère très bien retranscrite
- Des choix parfois audacieux
- Le copilote et le système de navigation
- La licence officielle
- C'est pas très beau
- Des catégories annexes de véhicules qui tirent l'expérience vers le bas
- Des temps de chargement interminables
- Il y a encore mieux à faire
Dakar 18 n'est pas le jeu de course de l'année. C'est sûr. Toutefois, il s'avère intéressant dans la mesure où il tente d'adapter une épreuve pour le moins spécifique. Ainsi, le jeu surprend par la radicalité de certains choix et, au final, les sensations sont tout de même présentes. Selon ceux qui y ont participé, le Dakar est souvent décrit comme un enfer et (sans cynisme) le jeu retranscrit plutôt bien l'aspect "galère" du rallye-raid et de ses courses interminables. La remarque vaut surtout pour l'épreuve de voitures, les autres catégories d'engins pâtissant d'une physique parfois très peu crédible. À croire que les développeurs ont été un peu trop gourmands pour ce retour.