La vengeance est un plat qui se mange glacé
- Éditeur Electronic Arts
- Développeur Ghost Games
- Sortie initiale 10 nov. 2017
- Genre Course
Avec la série d'Electronic Arts, difficile de savoir s'il faut une nouvelle fois parler de reboot. Toujours est-il que Need for Speed Payback pointe le bout de son nez en cette fin d'année 2017. Pari réussi ou énième épisode à mettre de côté ?
Le principe
L'idée "trollesque" du jeu consiste à vous faire combattre des courses truquées tout en vous faisant participer à des courses manipulées par les développeurs. Très classique, Need for Speed Payback vous fait parcourir un environnement ouvert à la recherche de défis. C'est après en avoir fait plusieurs que vous débloquerez des épreuves que nous qualifierons de spéciales.
Mais le jeu n'est jamais calibré pour la course pure et dure, et il n'est pas rare de voir l'ordinateur ralentir subitement pour finalement vous laissez gagner une course. Oui, quand nous vous disions que les développeurs truquent les courses, ce n'était pas une blague. Reste alors ces épreuves atypiques basées sur des poursuites et de l'action. Dans ces moments, le jeu dispose d'un aspect cinématographique qui est probablement sa force. Il est dommage que ces défis soient assez rares, et que le contenu annexe s'apparente plus à du remplissage qu'à autre chose.
Pour qui ?
Les missions de l'histoire sont les plus réussies. Ici, il faut vous placer derrière le camion.
L'anecdote
Le système de progression est classique. Après les défis, vous gagnez des pièces aléatoirement.
- Une progression tout de même bien calibrée
- Les défis et poursuites scénarisés, sympathiques
- Pas beau
- Pas rapide
- Un contenu d'une banalité affligeante par moment
- Des annexes lourdingues
- Un scénario qui aurait pu être beaucoup plus travaillé
Need for Speed Payback est un épisode moyen de plus dans une série qui tourne en rond. Ironique pour un jeu de course en monde ouvert. Hélas, pas de quoi être surpris au regard de la trajectoire de la série. Honnêtement, difficile de supposer que la licence d'Electronic Arts puisse s'en sortir avec des titres pareils, basés sur une prise de risque particulièrement modérée. Jamais vraiment révolutionnaire et jamais totalement grisant, Need for Speed Payback n'amuse que lors de ses courses spéciales et autres poursuites. Un maigre programme quand vous savez qu'il faut parfois enchainer une dizaine de défis anecdotiques pour y goûter. Besoin de vitesse, et d'idées désormais.