Liberté, furie et pas trop de fraternité
- Éditeur Devolver Digital
- Développeur Flying Wild Hog
- Sortie initiale 13 oct. 2016
- Genre First Person Shooter
En 2014, Shadow Warrior avait prouvé que reboot pouvait rimer avec qualité. C'était d'autant plus vrai que la Xbox One et la PlayStation 4 n'étaient pas implémentées comme aujourd'hui, et que ce titre avait donc tout du "jeu sympathique" et de la "bonne opportunité". En 2017, Shadow Warrior 2 peut-il réitérer cet exploit ?
Le principe
C'est d'ailleurs dans la démesure de son système de progression que ce deuxième volet brille. Cette liberté fait écho à celle du gameplay, et vous vous retrouvez à récupérer des objets tous les dix mètres, que ce soit en ouvrant des coffres, en abattant des ennemis ou en faisant des emplettes. Compétences, améliorations des armes ou du personnage... Il y a de quoi faire, au point d'être un peu perdu durant les premières heures de jeu. Finalement, la mayonnaise prend et le dispositif se transforme en une belle carotte addictive.
Le multi
Si le scénario est quelconque, le design et la direction artistique sont réussis.
L'emballage
Les améliorations/compétences (et le jeu) gagnent en intérêt dans les hauts niveaux de difficulté.
Pour qui ?
Les armes à distance sont bien plus présentes qu'auparavant, et les effets visuels sont réussis.
L'anecdote
Les monstres et coffres sont nombreux, et les niveaux sont beaucoup plus ouverts.
- Parfois beau
- Toujours terriblement nerveux et fluide
- Un système de progression très addictif
- Un gameplay varié et assez profond (dans la veine de son prédécesseur)
- Des armes à distance plus importantes
- Le multi, la grosse nouveauté
- Un contenu très généreux
- Un jeu qui peut survivre dans la durée (communauté, etc.)
- Parfois moins beau
- Un scénario inintéressant et de toute façon anecdotique
- L'utilité du HUB entre les missions ?
- La découverte du système de loot un peu effrayante
Certes, Shadow Warrior 2 ne convaincra pas nécessairement ceux qui n'ont pas aimé son prédécesseur, mais il reste l'une des seules alternatives crédibles à la nervosité de Doom. Lui aussi relique d'un genre presque disparu, le titre de Flying Wild Hog est aussi furieux qu'avide de liberté. Ainsi, malgré un prix dans la fourchette haute pour ce type de jeux (une petite quarantaine d'euros), Shadow Warrior 2 reste avant tout un divertissement à la fois fun et terriblement généreux, qui peut se parcourir seul ou désormais à plusieurs. Reste donc à savoir si vous êtes de la partie.