Conclusion discrète pour série confidentielle
- Éditeur Deep Silver
- Développeur Red Thread Games
- Sortie initiale 21 oct. 2014
- Genre Aventure
Suite de deux jeux ayant connu un succès d'estime (The Longest Journey et Dreamfall), eux aussi écrits par le norvégien Ragnar Tørnquist, Dreamfall Chapters a misé sur le format épisodique pour des raisons budgétaires. Il nous parvient désormais dans une version pouvant être qualifiée de définitive.
L'histoire
Mais il est temps de se réveiller, et un mystérieux vagabond lui indique la marche à suivre pour retrouver les siens, et ainsi espérer ramener un équilibre entre les mondes. C'est après ce premier chapitre (et le réveil de Zoé) que le titre commence vraiment. Si l'héroïne est de retour parmi les siens, elle ne se souvient pas des évènements ayant précédé son coma, ni même d'avoir été bloquée dans un monde fantasmagorique. De quoi ajouter une difficulté à son devoir. En parallèle, vous êtes aussi amené à incarner Kian dans le monde magique d'Arcadia, endroit où la magie est de moins en moins présente.
L'emballage
Les dialogues font parfois sourire.
Le principe
Certaines cinématiques et certains passages de "gameplay" font leur petit effet.
Pour qui ?
Les indices de ce type sont plutôt intrigants.
L'anecdote
Dernier détail concernant la partie sonore : Zoé a une voix (anglaise) particulièrement sexy.
- Un scénario sympathique
- Parfois intellligent
- Une mise en scène ingénieuse qui "fait passer la pilule"
- La partie sonore réussie (et l'utilisation des musiques à certains moments remarquable)
- Techniquement très pauvre
- Ludiquement pas beaucoup plus riche
Évidemment, si vous avez apprécié les précédents épisodes de cette série relativement confidentielle, il est légitime de croire que vous serez plus à même de passer outre les défauts de cette suite. Si Dreamfall Chapters n'est pas très beau et ne profite pas non plus d'un gameplay particulièrement original, il tire pourtant son épingle du jeu grâce à un scénario plutôt réussi et une mise en scène parfois maligne. En fin de compte, l'achat dépend surtout de votre vision du jeu vidéo et de votre propension à savoir pardonner tel ou tel aspect plutôt qu'un autre.