Les Worms, nés de pixels roses, ont bien grandi, grossi, mais sans pour autant évoluer : toujours aussi chamailleurs, ces petits garnements ! Laissez-les cinq minutes dans un jardin et les voilà qui s'étripent à coups de bazookas, de grenades à fragmentation et autres moutons piégés. Ces sales gosses sont pourtant attachants, avec leur bouille à croquer et leurs dialogues incomparables. Les voilà qui prennent d'assaut la PSP dans Worms Open Warfare. Sauront-ils y tenir un siège ?
Dutch est parti comme une fusée, sous le regard médusé de ses semblables.
En ver et contre tous
Quatre heure et quart, c'est l'heure du Ricard
Le coup risqué de la corde ninja combinée au largage d'une dynamite.
Après deux vers, tout s'accélere
Le comportement typique du planqué : éviter le combat.
Viens boire un p'tit coup à la maison
Il ne reste plus qu'à faire péter le mouton. Carnage garanti !
- Idéal pour découvrir Worms et son univers déjanté
- Les graphismes soignés
- Le fun d'un champ de bataille délirant
- Trop de longueurs en solo
- A part une arme passive, aucune nouveauté
- Très vite ennuyeux pour les habitués
Quiconque répond "moi" à la question "Qui ne connaît pas les Worms ?" mérite de tout lâcher et de courir au plus vite se trouver un exemplaire de Worms Open Warfare, pour l'exemple. Autrement, passez votre chemin. Certes, le constat est peut-être brutal, mais il faut bien l'admettre : Worms Open Warfare sur PSP n'apporte rien de neuf à la série. Pour un habitué du genre, la déception risque d'être grande. Les graphismes marquent un retour aux sources flagrant, celui de la belle époque où la 2D lisse et soignée régnait en maître sur nos PC. Tout est propre, beau et flamboyant, mais le désir s'est évaporé comme celui du paon après la saison des amours. Sans compter l'attente trop longue avant et pendant le jeu qui vous donnera l'amère sensation de passer beaucoup de temps à ne rien faire.