Une nouvelle recette au goût relevé
- Éditeur Koei
- Sortie initiale 7 mars 2017
- Genre Rôle
En une décennie, la série Atelier a réussi à s'installer chez nous malgré un public plutôt élitiste. Dix-huitième épisode de la série de Gust, Atelier Firis : The Alchemist and the Mysterious Journey arrive chez nous moins d'un an après Atelier Sophie. La recette parvient-elle à garder toute sa saveur ?
L'histoire
Le principe
Heureusement, le design de la série fait toujours mouche.
Il faut dire qu'Atelier Firis met les petits plats dans les grands, en inaugurant le premier monde ouvert de la série. Vous vous retrouvez en effet à parcourir le monde avec pour seule contrainte le temps : à vous de gérer vos LP (les points d'action) avec sagesse. Chaque action (combat, alchimie, récupération et même destruction d'objet) prend un certain temps. À vous donc de l'utiliser à bon escient. Pour le reste, vous retrouvez globalement les bases de la série, qu'il s'agisse des affrontements (inévitablement passés au dernier plan) ou de la confection d'objets à l'aide des chaudrons et d'un système de "briques" façon Tetris.
Pour qui ?
Le principe de l'alchimie reste grosso modo inchangé. Et c'est tant mieux.
L'anecdote
Même les boss sont pour la plupart facultatifs.
- Les bases de la série sont toujours aussi solides
- Un monde ouvert exigeant et très grand
- Des fonctions toujours aussi ludiques (alchimie, etc.)
- Certains personnages secondaires (charismatiques)
- Un vrai changement de cap
- Une fois de plus décevant graphiquement
- Pas forcément adapté à tous les types de joueur
- Un démarrage très très long
- Firis est assez agaçante
Atelier Firis est assurément une suite comme nous aimerions en voir plus souvent. Très différent de son prédécesseur, cet épisode est une nouvelle proposition basée sur la rigueur inhérente à l'implémentation d'un monde ouvert. À chacun de choisir l'expérience qu'il préfère entre ce volet et le précédent. Il reste toutefois dommage que la série ne passe pas le cap graphique qui la ferait entrer dans une véritable autre dimension. Mais le budget est ce qu'il est, et de ce point de vue la mission est remplie.