La médaille, mais sans forcer
À chaque J.O. son Mario & Sonic. Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Rio 2016 arrive donc à point nommé pour renflouer les caisses de SEGA (rappelons que la franchise fait partie des valeurs sûres de l'éditeur japonais) et, peut-être aussi, pour faire plaisir aux joueurs.
L'emballage
Le principe
Même les personnages les plus secondaires sont présents.
Au rayon des bonnes nouvelles, vous noterez premièrement le rythme assez addictif de la progression. Contrairement à Londres 2012, cet épisode ne fait jamais dans le blabla, les dialogues se résumant pour ainsi dire au strict minimum (quelques présentations et défis). En découle une aventure qui pousse à la découverte... surtout que le contenu est une fois de plus au rendez-vous.
Comme son prédécesseur, Rio 2016 y va de son lot d'épreuves nombreuses mais pas forcément originales. En effet, bien des défis son repris du précédent volet, et il faut plutôt se tourner vers les personnages pour trouver du sang neuf. Avec une vingtaine de nouveaux protagonistes (incluant des nouvelles têtes telles que Stick de Sonic Boom), le jeu permet aux plus jeunes de rencontrer – voire d'incarner – leurs héros favoris.
Le multi
Hélas, en matière d'épreuves, Rio 2016 évite sagement de bousculer ses habitudes.
Pour qui ?
Les "épreuves rêves" consistent toujours en des défis incluant des éléments de Mario et Sonic.
L'anecdote
Déjà mignon et coloré sur 3DS, peut-être que le jeu sera vraiment joli sur Wii U.
- Mignon tout plein
- Beaucoup de personnages
- Des épreuves toujours convaincantes
- Des temps de chargement très réduit
- Multi solide (même avec une seule cartouche)
- Ça manque de renouveau au niveau des épreuves
- L'absence de mode en ligne
Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Rio 2016 est tout simplement un bon jeu. Bien qu'il ne renouvelle que très peu les épreuves présentes dans Londres 2012, le titre de SEGA gomme tout de même le principal défaut de son prédécesseur. Ainsi, le jeu brille surtout par son solo sans fioriture et à la progression millimétrée. Mignon tout plein, Rio 2016 conserve également l'atout multijoueur de la série. Un podium acquis un peu dans la facilité, mais pas de quoi crier au scandale pour autant.