- Éditeur DMA Design
- Développeur Take 2 Interactive
- Sortie initiale 2 déc. 2005
- Genre Action
La PSP ne pouvait pas rester longtemps sans son GTA. Voilà qui est fait, avec Liberty City Stories. Ici, vous incarnez un mafieux fraîchement sorti de prison, qui compte se faire un nom. Guerres des gangs, mais aussi pressions politiques font partie de votre quotidien, dans un environnement propice aux poursuites et aux molestages de bon aloi. Seul problème, Liberty City Stories est répétitif et n'apporte rien de neuf à la série. Son manque d'originalité peut même en fâcher plus d'un.
Voilà tout le gratin : des brigands, des mafieux, et des... filles de petite vertue.
On prend les mêmes...
Je me présente, je m'appelle Tony
Lui, c'est Tony. Ses passions : la moto, les gros calibres, et tabasser des dealers.
Concernant les phases pédestres, on ne peut que râler après la caméra. La visée automatique est déplorable rendant très inexacte la jouabilité pendant les échanges de tir. Les règlements de compte s'effectuent souvent dans la confusion totale, vos acolytes tombant parfois sous vos balles sans que personne ne comprenne comment. D'autant que la PSP marque ici ses limites et souffre quelque peu du calcul balistique des pistolets automatiques. Un gros point noir, dont le jeu souffre terriblement.
Essaye encore
Détruire un camion blindé avec un petit pistolet ? Ce n'est pas gagné !
Visuellement juste
Ces superbes vues extérieures font penser à des plans de cinéma.
- Le nombre de missions, l'étendue du terrain de jeu
- Camion, cabriolet, break, moto : l'essentiel y est
- Se balader librement, participer à des sous-missions facultatives
- Les angles de caméra véhicule
- La visée, et la caméra peu pratique pendant ces scènes d'action
- Quelques ralentissements pendant les combats
- Les personnages ne sont pas des plus jolis
- Les temps de chargement
- Parfois répétitif
En faisant la somme de tous ces éléments, Liberty City Stories se révèle être un bon jeu PSP, mais n'atteint pas le niveau de San Andreas. Ici, les missions ont tendance à se ressembler, et ne pas les suivre amène très vite à l'ennui. Le découpage de la ville en trois zones pousse à avancer plus vite dans le scénario pour les débloquer, tandis que les gains réalisés par les missions de taxi ou d'ambulance sont minimes à côté de ceux, plus motivants, offerts par le Parrain. Si la PSP affiche des décors assez variés malgré de fortes saccades pendant les scènes de combats, vous apprécierez tout de même traverser la ville en trombe en roue arrière sans aucun ralentissement d'affichage. Un titre qui au final décevra les fans de la série et qui a du mal à satisfaire les novices. Mais il a l'avantage d'occuper, parfois de divertir.