Bien parti pour remplir sa quête ?
- Éditeur Square Enix
- Développeur Obsidian Entertainment
- Sortie initiale 17 juin 2011
- Genre Rôle
A seulement deux grosses semaines de la sortie de Dungeon Siege III, Square-Enix nous a permis d'essayer une version bien avancée du titre. Nos impressions sur le jeu ? Un indice : votre serviteur a passé pas moins de deux heures à jouer en coopération avec un membre de Square-Enix France. Autant vous dire que tout cela s'annonce très bon. Voyez plutôt.
Les dialogues permettront de choisir certaines répliques.
Du assez classique en perspective
Soyons clairs, s'il y a bien quelque chose qui ne nous a pas forcément emballé lors de cette présentation, c'est bien l'histoire de Dungeon Siege III. C'est après la Guerre des Légions opposant différentes factions de l'Empire que la 10ème Légion a trouvé refuge sur le territoire d'Ehb. Tout a basculé lorsque l'empereur fut assassiné et qu'on fit porté le chapeau à ladite Légion. Le déclin de la faction permit ainsi à la tyrannique Jeyne Kassynder, déjà en possession de l'Eglise et d'une partie du royaume, d'affirmer sa suprématie. C'est dans l'espoir de couper court à ce régime que Odo, l'un de ses opposants, à fait appel aux quelques survivants de la 10ème Légion. Des survivants dont vous faites bien évidemment partie... Rien de bien original, c'est sûr, mais une histoire mise en valeur par un système de dialogues plutôt sympathique (malgré un doublage français immonde), nous permettant de choisir diverses répliques. D'ailleurs, conscients de l'intérêt relatif de l'histoire, les développeurs ont apparemment décidé d'autoriser le joueur à écourter les discussions. Un choix d'autant moins pénalisant qu'une touche nous permet d'avoir une ligne conductrice, nous indiquant le chemin le plus court pour atteindre la quête sélectionnée. Nickel pour mener à bien le guerrier, l'artilleur ou l'un des deux mages que vous pourrez choisir pour héros.
Mais surtout de bonnes soirées
Le lock des ennemis passe du vert au jaune puis au rouge en fonction des dégâts subis par nos adversaires.
Car malgré ses probables carences scénaristiques, propres au genre diront certains, Dungeon Siege III promet d'être d'une efficacité redoutable. Tout d'abord, les héros entrevus durant cette présentation sortaient quelque peu de l'ordinaire. Si chacun d'eux disposait d'une attaque courte et longue, l'artilleur et le mage masculin se distinguaient par l'originalité de leurs attaques. Le premier, une femme, avait une attaque courte de zone, tandis que le second avait une attaque de zone lointaine, comprendre par là qu'il fallait obligatoirement être à une certaine distance de l'ennemi pour espérer le toucher. Le mage boudait également les roulades de ses compères qui se voyaient ainsi remplacer par des téléportations. Si le tout pouvait paraître compliqué à gérer de prime abord, nous nous sommes rapidement pris au jeu, au point d'être resté près de 2 heures devant l'écran. A ce gameplay et ces personnages efficaces s'ajoutait un système d'expérience qui l'est tout autant. Alors que, dans un premier temps, celui-ci paraissait très dirigiste, nous nous sommes rapidement rendu compte que le système d'évolution finissait par se séparer en plusieurs branches, imposant parfois quelques choix drastiques. Commun à notre époque diront certains, mais diablement important pour un jeu de ce type, surtout que la progression semblait plutôt bien calibrée. Bien que les morts fussent plutôt fréquentes, les points de sauvegarde restaient assez nombreux, évitant ainsi toute frustration.
Dungeon Siege III est donc bien parti pour remplir son objectif : permettre aux joueurs consoles en manque de hack'n slash de s'éclater à plusieurs. Car si le jeu était joli sans vraiment briller techniquement, surtout que la version testée était très mal optimisée, on nous a bel et bien promis du multijoueur en local et en ligne, respectivement jusqu'à deux et quatre joueurs. Une probable bonne surprise donc.