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C'est dans le 1er arrondissement de la capitale que Gameloft, surtout connu pour ses adaptations de jeux sur mobiles, nous a convié à une présentation de ses prochaines sorties PlayStation Network. Au programme : du FPS multijoueur avec Modern Combat : Domination, du jeu familial avec Blokus et de l'action-RPG avec Dungeon Hunter : Alliance, le tout compatible avec le PlayStation Move s'il vous plait. Rien que ça !
Modern Combat : Domination sera t-il le nouveau Counter-Strike ? Pas sûr.
Modern Combat, le Counter Strike du PSN ?
Avec Modern Combat : Domination, Gameloft semble vouloir offrir au PayStation Network son Counter-Strike. Si l'intention est louable, cette présentation nous a quelque peu laissé sur notre faim. Ainsi, le titre semblait pâtir d'un gameplay assez molasson, et ce aussi bien à la manette qu'au PlayStation Move, Modern Combat : Domination se vantant d'être le premier FPS à utiliser le récent périphérique de Sony. Alors certes, vous me direz que Counter-Strike est basé sur la tactique et n'impose pas un rythme de jeu faramineux, mais rappelons tout de même qu'il sévit depuis plus de dix ans et que, n'en déplaise à certains, le genre évolue. Quoi qu'il en soit, toujours en ce qui concerne le gameplay, le recul des armes paraissait étrange, soit trop prononcé soit pas assez. Bien qu'il reprenne certaines caractéristiques du titre phare de Valve (mode principal avec des équipes de terroristes et antiterroristes, achat d'équipement, cadre contemporain, système de santé old-school), Modern Combat : Domination s'inspire aussi d'autres jeux. Nous avons par exemple pu essayer le mode domination commun à la plupart des FPS actuels. Au final, cet avant goût s'est avéré mitigé, la faute à un classicisme trop prononcé qui fait que, à l'heure où le FPS est roi, Modern Combat : Domination] devrait avoir un peu de mal à trouver son public. Gageons que son prix de 7,99 euros lui sauvera la mise lors de sa sortie, le 22 décembre.
Blokus sur grand écran
Blokus a tout de la sympathique adaptation de jeu de société.
Après avoir adapté Uno avec succès, Gameloft s'attaque à Blokus, jeu de société créé à l'aube des années 2000 et sorti sur les plates-formes Apple plus tôt dans l'année. Pour ceux qui ne connaissent pas son principe, il est on ne peut plus simple : placer des pièces semblables à celles de Tetris sur un plateau en les connectant d'angles à angles. Au départ, les joueurs, allant de deux à quatre, possèdent tous le même nombre de blocs et doivent parvenir à en écouler le plus possible avant d'être... bloqués ! En effet, chaque participant ayant sa propre couleur, il doit prendre possession de l'espace à bon escient et essayer de bloquer les possibilités adverses. Inutile de dire que le tout vire rapidement à l'obsession et que nous nous sommes rapidement pris au jeu. Que penser de cette version console ? Pas grand chose si ce n'est qu'elle semble bien partie pour remplir son contrat : interface colorée et claire, modes de jeu variés, bonne lisibilité à l'écran, etc. Si la maniabilité au pad était tout ce qu'il a de plus classique et adapté, l'utilisation du PlayStation Move semblait plus laborieuse. Disons qu'on avait du mal à voir son utilité compte tenu du fait qu'il était plus rapide de jouer à la manette. Bien sûr, plein de critères sont paramétrables comme, par exemple, la prise en compte d'un timer (qui devrait être présent dans la version finale). Une bonne solution pour nous imposer un peu plus de pression. Dernière chose amusante : les développeurs ont pensé aux daltoniens en intégrant des symboles aux blocs. En tout cas, avec un prix avoisinant les quatre euros, Blokus semble sur la bonne voie pour trouver son public.
Dungeon Hunter : Alliance, un succès iPhone sur le PSN
Certains pouvoirs s'annoncent dévastateurs.
A l'instar de Blokus, Dungeon Hunter : Alliance est le portage d'un jeu iPhone/iPad. En revanche, celui-ci s'est déjà fait une belle petite réputation sur la machine d'Apple, notamment grâce à sa plastique et à son système de jeu classique mais efficace. Cette version console parait bien partie pour être un hack'n slash tout aussi plaisant. Plutôt coloré et joli, le jeu n'impressionnait pas vraiment de par son originalité. Par contre, l'amusement et la soif de level étaient déjà présents. Votre serviteur jouait un mage tandis que deux autres rédacteurs se retrouvaient dans la peau d'un guerrier et d'un voleur. Merlin, Conan et Robin qu'ils nous ont appelé : ils sont marrant chez Gameloft ! Chaque personnage avait évidemment des caractéristiques qui lui étaient propres. Ainsi, le mage attaquait à distance tandis que les autres étaient plutôt spécialisés dans le corps-à-corps. Mais le plus amusant résidait dans la gestion de l'équipement et de l'expérience. Celui qui appuyait sur Select accédait à son inventaire pendant que les autres continuaient les combats dans la zone. Ce menu était l'occasion de s'équiper de façon adéquate et de laisser des objets à nos camarades, mais aussi d'attribuer les points d'expérience glanés en montant de niveau. Ces derniers devaient être répartis dans la force, l'agilité, l'endurance ou la magie. Néanmoins, le plus amusant résidait dans l'acquisition de capacités. Une fois un nouveau niveau en poche, nous pouvions assigner un pouvoir. Pas la peine de paniquer : tous les pouvoirs d'un "rang" pouvaient être acquis tôt ou tard. Pas de choix cornéliens à la Sacred 2 donc, ce qui devrait nous éviter de longues réflexions. A noter que le pouvoir de mon mage, un rayon glaçant tout ce qui bouge, était particulièrement destructeur. Si le jeu semblait assez jouable avec le PlayStation Move, un problème persistait : un menu s'ouvrait à chaque fois que nous pointions la carte. Un détail qui devrait toutefois être corrigé dans la version finale prévu pour janvier. Pour finir, nous pouvions ressusciter nos ennemis et le level design, assez classique, sera aléatoire dans certains endroits. Avec tout cela, Dungeon Hunter : Alliance est probablement le jeu qui nous a le plus emballé lors de cette présentation.
