Comme chaque mercredi, un membre de la rédaction vous propose de revenir sur un jeu, un événement, ou même un objet qui a marqué aussi bien son parcours de testeur pour Gamatomic que celui de joueur lambda. Bref, aujourd'hui, voici le souvenir...
Tony Hawk. Il y a 18 ans, ce nom qui m'était alors complètement inconnu jusqu'alors allait raisonner dans mon esprit du jour au lendemain comme le synonyme de meilleur jeu de skate. Ever. À jamais. Jusqu'au 4.
Ma première prise en main dans le hangar s'est soldée, comme pour 100 % des joueurs, par une belle pizza et le bruit d'os brisés de Tony. Mince, un jeu qui nécessite de gérer sa vitesse, sa direction, mais aussi son équilibre et la réception des sauts sans faute, voilà une sacrée nouveauté ! J'ai envie d'embrasser chaque mec de Neversoft pour les remercier de ce titre qui mêle technique et fun et empêche d'éteindre la PSX. Bande son d'ado boutonneux branché rock de garage, défis et missions qui vous font muscler les pouces à base de airwalk, switch, 50/50... Paire de Vans au pieds, Blink 182 à fond dans la sono, moi qui n'ai jamais trop réussi à skater me voilà à enchainer les grinds dans Tony Hawk, sautant d'une rampe à un banc pour finir par un petit wallie...
Un an plus tard, le 19 septembre 2000 le 2e opus, plus beau, plus fou, plus fort tombe entre mes mains. Et c'est reparti.