Mardi, c'est le coup de gueule !
14 mars 2017

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Comme chaque mardi, un membre de la rédaction pousse un coup de gueule sur l'actualité du jeu vidéo : l'énième report d'un jeu attendu, la fermeture d'un studio, une annonce d'un jeu qui "sent pas bon". Mais ça peut également être l'occasion pour lui de revenir sur une expérience malheureuse sur un jeu en cours de test, ou même un échange tendu sur la tribune autour d'un sujet particulier. Bref, aujourd'hui, voici le coup de gueule...

Je sais que c'est peine perdue. Je sais que c'est une escalade sans fin. Mais ça ne m'empêche pas de lever un drapeau rouge, même s'il ne sera absolument pas vu au milieu de cette mer démontée sur laquelle naviguent les paquebots des plateformes dématérialisées. Que ce soit chez Sony ou Microsoft, la barre semble abandonnée aux éditeurs. La raison de mon coup de gueule : la normalisation des "versions spéciales" à 99 ou 109 €.






Sérieusement. 100 euros pour un jeu vidéo. Je ne dis pas que l'implication des studios est énorme, que les jeux nécessitent toujours plus de travail pour se démarquer. Mais le principe d'un bon jeu est surtout de se vendre le plus possible pour être rentabilisé. Du coup, comment expliquer ces prix fous ? Même au delà de 60 € un jeu commence à être sérieusement cher. Payer plus cher pour avoir des personnages, des armes, des costumes supplémentaires : les éditeurs ont testé, des joueurs dans leur quête d'exhaustivité ont suivi et voilà comment des add-on qui étaient autrefois édités séparément sont maintenant devenus la norme des pré-commandes.




Vous voulez des attributs cosmétiques qui n'apportent rien au jeu ? Alignez la monnaie pour l'édition Super Deluxe de Mass Effect Andromeda. Mais l'astuce est maintenant d'inclure toutes les extensions directement dans ces bundles. C'est le cas de La Terre du Milieu : L'Ombre de la guerre Gold Edition. Cela aide à rendre le tout justifié : au final, on économise un peu d'argent plutôt que d'acheter les extensions à part. Oui mais. Les extensions. Un sujet à part entière. Et si on commençait par avoir des jeux proprement finis dès leur lancement ?

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Tribune libre