Le 31 mars 2006, le jugement sera sans appel : Phoenix Wright: Ace Attorney séduira ou ne séduira pas. En attendant, il attire le regard. Phoenix Wright, jeune avocat ambitieux mais encore un peu vert, rejoint le cabinet Fey & Co, plein d'idéalisme et de passion. Mais très vite, il va se heurter à la dure loi de la réalité, où la police est à vendre, les témoins sont volatiles et les preuves se fabriquent de toutes pièces. S'il clame ses premières plaidoiries en appliquant à la lettre les recommandations de son mentor, il va peu à peu mûrir pour devenir un véritable héros du barreau. Dans Phoenix Wright: Ace Attorney, on reste cependant dans le droit chemin : à vous de collecter les preuves nécessaires afin de vous assurer que le coupable est bien l'individu présent dans le box des accusés.
Le jeu se divise ainsi en trois phases distinctes : primo, on écoute les témoins ; deusio, on récolte sur les lieux du crime des indices compromettants ; tertio, on participe à l'audience, discours bien ficelé et preuves à l'appui. L'écoute des témoins permettra ainsi de confronter leurs dires pendant l'audience, de sortes que les faux témoignages surgissent par leur incohérence et pointent les contradictions de leur déposition. Mais les paroles ne suffisent pas, il faut des faits : la collecte d'indice, à l'aide de l'écran tactile, se révèle cruciale. Relevés d'empruntes, visionnages de vidéos de surveillance, exploration poussées de bureaux... On touche, on frotte, on gratte, on souffle, on tamponne, afin de justifier un tant soit peu l'écran tactile. Et le micro, puisque pendant l'audience le joueur peut à tout moment crier "Objection !", pour ainsi démonter l'argumentaire de la partie civile... et passer pour un ahuri qui parle à sa console.