Les mauvaises langues diront qu'il part mal. FPS exclusif à la Gamecube, Geist plonge le joueur dans une histoire invraisemblable de complots et de complexe militaro-industriels. Jusque-là, on l'accorde, ce n'est pas transcendant d'originalité. En réalité, tout repose sur le gameplay. Dans Geist, le joueur incarne le personnage de John Raimi, un honnête agent de contrôle des autorités sanitaires fédérales américaines, chargé de mener l'enquête sur une étrange firme, la Volks Corporation. Jusque là, rien de nouveau, mais l'intérêt arrive ici : notre brave John va être enlevé au cours de son enquête, et les vilain de la Volks vont lui faire tout plein d'expérience bizarres. Résultat, il est désolidarisé de son corps, et le voilà devenu un fantôme, un vrai.
Geist c'est en fait une vraie bonne idée : en tant que fantôme, le joueur peut posséder des personnages ou des objets. Il pourra par exemple prendre possession d'une gamelle pour l'envoyer valser à la gueule d'un bulldog. Ou plus pratique, s'accaparer le corps d'un garde armé, et le retourner contre ses petits camarades de la Volks. Et si l'on a l'esprit joueur, on pourra se glisser dans un robinet et en faire couler du sang, et du coup glacer celui de ses ennemis.
En plus du mode solo qui promet bien des surprises, le mode multi fleure bon les longues soirées d'hiver : trois modes distinctifs bien tordus dans lesquels on pourra, au choix, posséder des personnages contrôlés par la Gamecube et les retourner contre nos adversaires, hanter un corps et le déposer à un endroit précis ou encore incarner des humains se battant contre des spectres.
Il faudra patienter jusqu'au 7 octobre pour posséder Geist, en espérant qu'il soit à la hauteur de ce qu'il nous promet.