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eXperience112 raisons d'y plonger

Une sacrée expérience, voila ce que vous propose Lexis Numérique avec eXperience112. Habitué aux concepts innovants – voire déstabilisants –, ce studio français signe un jeu d'aventure original et diablement culotté. Une fois lancée, vous ne pourrez plus lâcher cette histoire dont vous n'êtes pourtant pas le héros. Et ce n'est pas seulement parce que son personnage principal a de si beaux yeux.

Opposing Fronts fait honneur à son pays

En alliant micro-management et affrontements jouissifs, Relic Entertainment possède un véritable talent pour les jeux de stratégie en temps réel. Ainsi, Dawn of War et Company of Heroes sont entrés dans la légende. Fait moins connu mais tout de même important, leurs extensions stand alone sont d'excellente qualité. Après avoir comblés les joueurs de Dawn of War avec deux extensions, c'est au tour des officiers en herbe de la Seconde Guerre mondiale de voir leur attente récompensée avec Company of Heroes : Opposing Fronts. Et encore une fois, Relic n'en finit plus de nous étonner.

Jack Keane : sors de ce corps Guybrush !

Le genre aventure point & click se décline sous deux formes principales : la sérieuse et la burlesque. Avec Jack Keane, le studio allemand Deck13 choisi une nouvelle fois de développer cette orientation comique et exotique qui leur avait plutôt bien réussi sur Ankh, leur précédente production. A une exception près : l'expertise dont ils avaient fait preuve auparavant est ici magnifiquement exacerbée. Si bien que Jack Keane apparaît comme le digne successeur d'un certain Guybrush Threepwood. Carrément !

L'Île Noyée coule mais ne se rend pas

En l'espace de quelques années, Benoit Sokal est devenu une véritable marque de fabrique dans le milieu du jeu vidéo. Avec des productions comme Syberia ou L'Amerzone, cet auteur a réussi à imposer son style dans le genre "aventure". Avec L'Île Noyée, White Birds s'attaque à un nouvel univers : le roman policier. Et encore une fois, le créateur de bulles fait mouche dans le monde impitoyable des pixels.

Obscure II reste dans le brouillard

Etre jeune dans un jeu vidéo n'est jamais de tout repos. Vu le nombre de scientifiques fous, d'extraterrestres belliqueux ou de virus hargneux qui rôdent sur les campus américains, nos futurs diplômés risquent bien vite de passer l'arme à gauche. Heureusement dans Obscure II, vous n'êtes pas seul pour lutter contre les bestioles étranges qui hantent les labos de chimie. Afin de profiter pleinement de l'aventure, n'hésitez pas à appeler votre binôme de cours pour expérimenter les joies du survival-horror. Mais finalement, était-ce vraiment une bonne idée ?

Enemy Territory : Quake Wars ou l'exigence brute

Vous ne l'attendiez plus, et pourtant il vous prouve que patience et longueur de temps portent leurs fruits tant à l'eau qu'ils se cassent. Enemy Territory : Quake Wars vous intrigue depuis des mois, se dévoilant graphiquement peu à peu, faisant monter la pression à chaque capture publiée ? Avouez que c'est plutôt fort pour un jeu dont en grande partie vous connaissez le contenu. Alors, cette débauche visuelle valait elle le coup d'attendre à elle-seule ? Oui, bien sûr, car le résultat est plaisant. Mais la pression n'est elle pas trop montée ?

Tribune libre