Depuis le phénomène Track & Field, et son matraquage de boutons, les jeux d'athlétismes ont toujours eu leur mot à dire sur nos consoles de diverses générations. Si les joueurs Wii et DS peuvent déjà s'éreinter depuis quelques mois, les autres restaient sur leur faim. Eurocom, déjà en charge du jeu officiel quatre ans plutôt, propose un Pékin 2008 dans une forme plus classique. De quoi offrir à chacun, la possibilité de se dépasser mais surtout de charcuter sa manette.
Le Géant vert vous a manqué ? Ça tombe bien, il revient dans une aventure inédite au cinéma et en jeu vidéo. Le principe reste le même avec un Bruce Banner faiblard poursuivi par de méchants commandos, et une transformation en Hulk qui lui confère une force de titan. Un bon prétexte pour tout réduire en purée, qu'il s'agisse des bâtiments, des voitures, des bus, des piétons ou des idiots armés de mitrailleuses et autres joyeusetés, infâmes punaises à écraser négligemment. L'incroyable Hulk bête et drôle, mais il l'aurait été encore plus avec une réalisation à la hauteur des consoles nouvelle génération.
Non, Quake Wars n'est pas la suite de la célèbre série de id Software. Si vous vous attendiez à une campagne scénarisée, à des couloirs infestés de Stroggs décérébrés, à des combats monumentaux... Vous allez être déçus. D'abord parce que Enemy Territory : Quake Wars est un jeu multijoueur, dédié au Xbox Live. Mais aussi parce que même pour un jeu multijoueur, il souffre de quelques lacunes. Vu sa licence et son potentiel, ce titre à part dans la série Quake aurait mérité un meilleur traitement.
Au fil des années, la série des Toca est presque devenue un monument de la course automobile virtuelle. Mais c'est aussi et surtout une série qui a connu une réelle perte de vitesse avec ses derniers volets. C'est sans compter sur la bonne volonté des équipes de chez Codemasters, qui, fortes de leur expérience next-gen avec Colin McRae : DIRT, proposent une version revitalisée et survitaminée de la célèbre franchise par le biais de Race Driver : GRID. La nouvelle recette est osée : toujours plus de sensations et de plaisir, au détriment de l'aspect simulation qui avait fait le succès des premiers épisodes. Reste à voir si le titre ne va pas tomber dans la caricature du jeu de course arcade en voulant se rendre trop accessible.
Avec Dracula : Origin, Frogware Studio revisite à son tour le mythe de Dracula, roman de Bram Stoker paru en 1897. Le studio ukrainien laisse cette fois de côté Sherlock Holmes, son héros fétiche, pour adapter les aventures du célèbre vampire dans un nouveau point and click édité par Focus. Place à cet antihéros aussi romantique qu'effrayant dans un jeu qui, comme lui, est sans reflet.
Non, Grand Theft Auto 4 n'est pas seulement une simulation de gangster. Réduire ce jeu à l'attente qu'il a suscitée, à ses chiffres de vente faramineux ou à ses scandales serait également caricatural. Grand Theft Auto 4 raconte avant tout une histoire, celle d'un immigré qui découvre l'Amérique sous son jour le plus terrible, le plus crade, le plus sombre. Grand Theft Auto 4, c'est la relecture de ce pays qui fascine, l'Amérique, à travers une de ses villes les plus emblématiques : New York, rebaptisée Liberty City. C'est autant l'histoire d'un paumé qui cherche à se refaire que l'histoire d'une ville gangrenée par le crime et la luxure, la violence, la folie des hommes. C'est dans les creux de cette série noire qu'il faut chercher le vrai charme de GTA, plus que dans les interactions incroyables que le jeu propose. Car c'est précisément cette peinture terrible et délirante qui distingue ce titre follement ambitieux de la masse informe de ses concurrents.