- Éditeur Electronic Arts
- Développeur Lionhead
- Sortie initiale 7 oct. 2005
- Genre God Sim
Black & White premier du nom avait divisé les joueurs : certains – nombreux – n'y ont vu qu'un bac à sable insipide et rapidement ennuyeux, et d'autres – tout aussi nombreux – ont pu y trouver l'un des meilleurs god game jamais réalisé à ce jour, oeuvre magistrale d'une équipe chapotée par le génial Peter Molyneux. En incorporant à l'original un aspect RTS plus musclé, cette suite débarque donc avec un sacré challenge en tête : réconcilier ces deux courants. Lourde est la tâche et mitigé est le résultat. Explications.
Tu es ma chose...
La Main de Dieu
Piqûre de rappel
Votre espace de travail
Soldats de plomb
Ils n'ont pas l'air d'avoir des intentions pacifiques en tête
Bac à Lego
Avec une bonne dose de patience, on peut construire des cités sympathiques
Paix ? Plus tard !
Des grosses batailles bien grasses ? Si vous êtes sages...
Guerre ? Mieux !
C'est malheureux mais le Mal a souvent le dernier mot
- L'environnement toujours aussi charmant
- Le sentiment divin omniprésent
- L'ambiance légère et amusante de l'univers
- Les mini-quêtes parfois surprenantes
- Les mimiques de la créature
- Les conseillers spirituels et leurs conseils "spiritueux"...
- L'aspect RTS plus comme prétexte que comme réel apport
- La lenteur de l'action
- Le Bien fait pâle figure face au Mal
- Le contrôle des troupes un peu rigide
- Une créature qu'on peut parfois complètement oublier...
Comparé à son prédécesseur, Black & White 2 apparaît comme un jeu plus complet, plus diversifié et, technologie aidant, encore plus agréable à l'oeil. Mais l'effet de surprise s'étant logiquement estompé, il s'avère aussi moins attachant, si bien qu'on peut se désintéresser rapidement du destin de ses villageois et, pire, de sa créature. S'il est clair qu'un joueur qui découvre cet univers saura l'apprécier plus longtemps, le concept du Bien et du Mal s'essouffle vite, handicapé par un gameplay très orienté. Cependant, on y retrouve toujours cette patte Molyneux si particulière (et plus largement celle de Bullfrog, son ancien studio de développement, auquel on doit les excellents Theme Hospital et Dungeon Keeper). On se voit alors pardonner ces zones d'ombres avec une facilité déconcertante. Fanatique ? Non, nostalgique.