Le fan-service minimum
- Éditeur Bandai Namco Entertainment
- Développeur Monolith Soft
- Sortie initiale 12 févr. 2016
- Genres Combat, Rôle
À l'été 2013, nous avions tout pardonné à Project X Zone. Le jeu faisait la part belle à la nostalgie et au fan-service, avec une action explosive qui masquait bien des défauts. Project X Zone 2 est l'occasion de porter le jeu encore plus haut, en gommant tous ces petits défauts ternissant l'expérience.
L'histoire
Le principe
Segata Sanshiro fait partie de ces personnages bienvenus qui apportent énormément d'humour.
Symbole de cette impression : la restriction du nombre d'attaques possibles lors d'un combat, couplée à une présence toujours plus prononcée d'items et d'équipements. Ces derniers peuvent par exemple être achetés entre les missions, dans un menu dédié. Souci : cette abondance vient contrebalancer l'ajustement fait au niveau des combats, censés être un peu plus compliqués du fait que les actions soient plus limitées. D'ailleurs, il s'agissait presque – déjà – d'un ajustement en trompe l'œil : en bridant les actions, les développeurs ont rendu le schéma de jeu encore plus restrictif, et le bon sens vous poussera toujours à utiliser les soutiens dès le début des affrontements.
Pour qui ?
Paradoxe : les ajouts ne servent à rien, au point que vous n'exploiterez jamais certains aspects.
L'anecdote
Quelques invités font leur apparition, comme Fiora ainsi que des ennemis de Xenoblade Chronicles.
- Un humour décapant
- Une traduction excellente
- L'esthétique
- La 3D relief
- Toujours aussi dynamique
- Un jeu long et généreux en matière de contenu
- L'absence cruelle de nouveautés
- Un manque de challenge qui tire une fois de plus le jeu vers le bas
- Comme son prédécesseur : presque trop long
- L'utilisation de certaines musiques, peut-être moins pertinente que par le passé
- Des objectifs qui manquent globalement de diversité
Après un premier épisode exaltant mais pas forcément exempt de défauts, Project X Zone 2 est une relative déception. Relative car les nouveaux venus y trouveront leur compte, ce grâce à une recette identique mais efficace, un panel de personnages encore plus fourni et une traduction aux petits oignons. En revanche, difficile de ne pas condamner l'absence de progression de ce second volet. Ce dernier conserve pratiquement tous les défauts de son prédécesseur. Et si certains restent anecdotiques, voire compréhensibles, il est compliqué de pardonner une nouvelle fois la trop grande facilité du titre. Une fainéantise qui rend cette épisode dispensable à quiconque ayant apprécié Project X Zone. Quel dommage !