Jamais deux biens sans trois bons
- Éditeur Ubisoft
- Développeur Climax Studios
- Sortie initiale 9 févr. 2016
- Genres Action, Plateformes
Pour conclure une trilogie rondement menée, véritable bouffée d'air pour la licence Assassin's Creed, l'équipe de Climax nous embarque en Russie. Après l'exotisme de la Chine et de l'Inde, c'est donc un univers beaucoup plus sombre qui vous attend dans Assassin's Creed Chronicles : Russia.
L'histoire
Visuellement, ce dernier volet reprend les codes des clichés liés à cette période révolutionnaire. Vous retrouvez ainsi du rouge dans tous les coins, surtout ceux qui sont interactifs histoire de faciliter votre progression. Malins chez Climax ! En tous cas, à l'image de ses prédécesseurs, la direction artistique du jeu est une fois de plus remarquable, jouant habilement sur plusieurs tableaux malgré un environnement 2.5D que nous aurions pu penser moins permissif. L'ambiance générale apparaît également beaucoup plus sombre que celle de China et India, les circonstances révolutionnaires n'étant évidemment pas propices à une grande poilade.
Le principe
Quand on vous dit qu'il y a du rouge partout.
La toile de fond plus contemporaine de Russia vous permet d'accéder à des armes, pièges et autres joyeusetés plus modernes, tels que des ascenseurs, radios, fils de détente, téléphones (bien pratiques pour éloigner les gardes en patrouille). Vous pouvez même électrocuter et empoisonner vos ennemis si ça vous chante. Autre nouveauté : les deux héros sont maintenant jouables en alternance, aux moments exclusivement prévus par le scénario. Chacun possède ses particularités impactant le gameplay. Si Nikolaï est un tueur d'élite hors pair, Anastasia apparaît un peu comme étant la Catwoman de l'époque : elle se faufile partout, en toute discrétion. Mais attention, elle sait aussi utiliser sa puissante lame Helix quand il le faut. Ah, et détail qui a son importance pour ceux qui saliveraient déjà : elle n'est vêtue d'une combinaison en latex.
Pour qui ?
Certains passages d'infiltration sont assez corsés.
L'anecdote
Oui, cette mare de sang mène probablement à une personne morte. Ou pas : c'est de la fiction...
- Un gameplay encore plus épicé
- Une direction artistique remarquable
- L'alternance entre les deux personnages
- La subtile variété des lieux visités
- Une histoire un poil plus accessible que sur les deux premiers volets
- Beaucoup de phases de vitesse
- Sorti trop tôt ?
- Une musique moins surprenante que celle des précédents volets
Assassin's Creed Chronicles : Russia conclu la trilogie avec un certain panache. Plus moderne, probablement plus impliquant, plus difficile aussi, et emballé par une direction artistique remarquable, ce dernier volet mérite clairement la note maximale. Que vous soyez fan ou pas de la licence à capuche, les éléments sont réunis pour une expérience sympathique, qui requiert un peu de persévérance pour être appréciée jusqu'à son final. Mais si vous lisez ces lignes, c'est que vous n'êtes pas des petits joueurs, non ?