Suite vitrine cherche inspiration
- Éditeur Vivendi Universal
- Développeur Valve Software
- Sortie initiale 16 nov. 2004
- Genre First Person Shooter
Half-Life² est là. Mais les péripéties liées à son développement – et surtout son édition – ont été tellement nombreuses et exagérement médiatisées qu'on a le sentiment qu'il a toujours été présent, voire omni. A tel point qu'on peut se demander si sa venue, physique, ne nous réserve finalement pas les surprises escomptées. Explications.
Un écran chargé d'émotion
Just Play
Beauté froide
Une maîtrise technique qui vampirise le reste
Une physique d'enfer
Finies les raideurs cadavériques surréalistes. Quoique...
Scénario mouvant
Tiens ? On ne se serait pas trompé de CD là, non ?
No Central Intelligence Agency
Un univers bourré d'informatique mais pas d'A.I.
Gordon Freeman s’en sort toujours
Voici l'une des trop rares bonnes idées du jeu
- Un emballage graphique très maîtrisé
- Une physique ultra-réaliste bluffante
- Une première partie accrocheuse
- Une ambiance sonore d'excellente facture
- Jouer à la baballe avec le robot chien et ...
- ... apprivoiser un ennemi auparavant effrayant
- Une IA très moyenne, loin de se qu'on était en droit d'espérer
- Un plaisir de jeu très irrégulier qui frôle souvent l'ennui
- Un scénario naviguant entre le confus et l'inexistant
- Un level design parfois mollasson
- Trop éloigné de l'esprit original
- Un final étrangement ridicule
- Gordon ne peut toujours pas parler
Voilà. Half-Life² est là. Mais vous l'aurez compris, il n'échappe malheureusement pas au "tout ça, pour ça". La certitude de Gabe Newell de proposer un titre révolutionnaire, qui ne trahirait pas les attentes énormes des joueurs (après un tel battage médiatique, le contraire eut été étonnant), s'apparente finalement à de la suffisance, une surestimation des capacités de son équipe à gérer une pression implacable et étouffante. Le pire dans tout ça, c'est que Half-Life² est loin d'être un mauvais jeu (il est techniquement très abouti et dispose de quelques idées de gameplay intéressantes). C'est simplement un titre surestimé qui paye chèrement la folie même pas douce qui a entouré son arrivée. Dommage, Gordon méritait bien mieux.